Renforcement du programme des Nations Unies pour la prévention du crime
et la justice pénale, surtout de ses capacités de coopération technique
A/RES/74/177
et la participation du public, adoptée au treizième Congrès des Nations Unies pour la
prévention du crime et la justice pénale 6,
Accueillant avec satisfaction la résolution 2019/17 du Conseil économique et
social, en date du 23 juillet 2019, sur la suite à donner au treizième Congrès des
Nations Unies pour la prévention du crime et la justice pénale et les préparatifs du
quatorzième Congrès des Nations Unies pour la prévention du crime et la justice
pénale, et rappelant que le quatorzième Congrès, qui se tiendra à Kyoto (Japon) du
20 au 27 avril 2020, aura pour thème « Faire progresser la prévention de la
criminalité, la justice pénale et l’état de droit : vers la réalisation du Programme
2030 »,
Soulignant le rôle que joue la Commission pour la prévention du crime et la
justice pénale en tant que principal organe de décision de l’Organisation des
Nations Unies en matière de prévention du crime et de justice pénale et réaffirmant
sa résolution 73/183 du 17 décembre 2018 sur le renforcement du rôle de la
Commission au service de la mise en œuvre du Programme de développement durable
à l’horizon 2030, dans laquelle les États Membres ont été encouragés à faire mieux
connaître les travaux de la Commission et leur utilité pour la bonne exécution du
Programme de développement durable à l’horizon 2030,
Réaffirmant sa résolution 73/185 du 17 décembre 2018 intitulée « État de droit,
prévention du crime et justice pénale dans le contexte des objectifs de développement
durable »,
Se déclarant gravement préoccupée par les effets néfastes de la criminalité
transnationale organisée sur le développement, la paix, la stabilité et la sécurité et les
droits de la personne, par la vulnérabilité croissante des États face à ce fléau, ainsi
que par la place de plus en plus grande qu’occupent les organisations criminell es et
leurs ressources financières dans l’économie,
Exprimant sa préoccupation devant l’implication de groupes criminels
organisés, l’accroissement considérable du volume, de la fréquence à l’échelle
internationale et de la diversité des infractions pénales liées au trafic de pierres,
métaux et autres minerais et minéraux précieux dans certaines parties du monde et le
fait que ce trafic peut servir à financer la criminalité organisée, d’autres activités
criminelles et le terrorisme,
Vivement préoccupée par les liens de plus en plus étroits qui existent parfois
entre des formes de criminalité transnationale organisée et le terrorisme, considérant
que la lutte contre la criminalité transnationale organisée et le terrorisme est une
responsabilité commune et partagée et rappelant à cet égard la résolution 2019/21 du
Conseil économique et social, en date du 23 juillet 2019, concernant l’assistance
technique fournie par l’Office des Nations Unies contre la drogu e et le crime en
matière de lutte antiterroriste,
Convaincue que l’état de droit et le développement sont étroitement liés et se
renforcent mutuellement, et qu’il est essentiel de promouvoir l’état de droit aux
niveaux national et international, notamment grâce à des mécanismes de prévention
du crime et de justice pénale, pour assurer une croissance économique soutenue et
partagée et le développement durable ainsi que la pleine réalisation de tous les droits
de la personne et libertés fondamentales, en particulier le droit au développement,
réaffirmant à cet égard le Programme de développement durable à l’horizon 2030 7
dans lequel a été notamment pris l’engagement de promouvoir l’avènement de
sociétés pacifiques et inclusives aux fins du développement durable, d’assurer l’accès
__________________
6
7
2/23
Résolution 70/174, annexe.
Résolution 70/1.
19-22334