A/72/275
I. Introduction
1.
Le présent rapport examine les grandes initiatives promues par la
Représentante spéciale du Secrétaire général chargée de la question de la violence à
l’encontre des enfants à l’échelon mondial, régional et national, et offre un aperçu
des résultats obtenus dans la protection des enfants contre la violence.
2.
Guidée par la résolution 62/141 de l’Assemblée générale dont découle son
mandat, la Représentante spéciale agit en qualité de défenseur mondial indépendant
chargé de promouvoir la prévention et l’élimination de toutes les formes de violence
à l’encontre des enfants.
3.
Dans sa résolution 71/177, l’Assemblée a exprimé son soutien aux activités de
la Représentante spéciale, s’est félicitée des progrès réalisés depuis la création de
son mandat, notamment à la faveur de ses consultations régionales et thématiques,
de ses missions sur le terrain et des études consacrées à de nouvelles questions, et a
salué les efforts qu’elle avait déployés pour assurer la mise en œuvre des
recommandations de l’Étude des Nations Unies sur la violence à l’encontre des
enfants 1 dans les programmes internationaux, régionaux et nationaux.
4.
Garantir le droit de chaque enfant de vivre sans violence est un aspect
fondamental de la Convention relative aux droits de l’enfant, et l’Étude des Nations
Unies sur la violence à l’encontre des enfants a identifié des mesures essentielles
pour que ce droit devienne une réalité pour tous les enfants. Le programme de
développement durable à l’horizon 2030 décline la vision d’un monde qui investit
dans l’enfance et dans lequel chaque enfant peut grandir à l’abri de la violence, de
la maltraitance et de l’exploitation.
5.
Saisissant l’occasion unique offerte par le Programme 2030 de mieux protéger
les enfants contre la violence, la Représentante spéciale a encouragé et renforcé des
initiatives et des alliances stratégiques avec les autorités nationales, les partenaires
des Nations Unies, les organisations régionales, la société civile, les organisations
religieuses, le secteur privé, les médias et les réseaux sur l’enfance.
6.
La mise en œuvre du Programme 2030 nécessite un renforcement des
partenariats. C’est la raison pour laquelle la Représentante spéciale appuie sans
réserve le Partenariat mondial pour mettre fin à la viol ence envers les enfants,
l’Alliance 8.7, le Partenariat mondial des jeunes pour les objectifs de
développement durable et l’Alliance mondiale pour communiquer des informations
sur les progrès accomplis dans la promotion de sociétés pacifiques, justes et
inclusives.
7.
C’est également à cette fin qu’elle a collaboré avec divers partenaires en 2016
pour lancer l’initiative « Il est grand temps de mettre fin à la violence à l’encontre
des enfants » 2, qui mobilise des dirigeants issus de toutes les sphères de la société
pour qu’ils prennent des mesures concrètes et élargissent les cercles de non -violence
dans la vie des enfants.
8.
La coopération avec les organisations religieuses a été essentielle à
l’élargissement des cercles de non-violence. Les responsables religieux sont des
partenaires importants dans la mise en œuvre des recommandations formulées dans
l’Étude des Nations Unies sur la violence à l’encontre des enfants, car ils facilitent
le dialogue, prônent l’abandon des pratiques qui perpétuent la violence à l’encontre
des enfants et encouragent le recours à des formes de discipline non violentes dans
les lieux de cultes et au sein des communautés de croyants en général. Comme l ’a
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Voir A/61/299.
www.endviolenceagainstchildren.org.
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