Santé mondiale et politique étrangère : une meilleure nutrition
pour un monde plus sain
A/RES/73/132
Consciente que la santé est à la fois un préalable, un résultat et un indicateur
pour l’ensemble des objectifs de développement durable et qu’en dépit des progrès
accomplis, des obstacles à la santé mondiale subsistent, en particulier les inégalités
et les vulnérabilités dans chaque pays, région et groupe de population et entre pays,
régions et groupes de population et que les investissements dans le domaine de la
santé contribuent à la croissance économique, au développement social, à la
protection de l’environnement, à l’élimination de la pauvreté et de la faim, à l’égalité
des genres et à la réduction des inégalités de manière durable et inclusive,
Insistant sur le fait que la santé mondiale est un objectif à long terme qui, par
sa portée nationale, régionale et internationale, nécessite une mobilisation soutenue à
un niveau élevé ainsi qu’une coopération internationale plus étroite, notamment des
partenariats ambitieux entre les parties prenantes, et qu’il faut préserver les progrès
accomplis et améliorer la situation en tenant dûment compte de la continuité et de la
viabilité des actions actuellement menées dans le domaine de la santé mondiale,
Affirmant qu’il incombe au premier chef aux États Membres de définir et de
promouvoir leurs propres moyens d’instaurer une couverture sanitaire universelle, qui
comprend l’accès universel et équitable à des services de santé de qualité et à des
médicaments de qualité, essentiels, abordables et efficaces pour tous, tout en veillant
à ce que le recours à ces services ou à ces médicaments n’expose pas les utilisateurs
à des difficultés financières, une attention particulière devant être accordée aux
personnes vulnérables ou en situation de vulnérabilité, et qui est essentielle à la
promotion de la santé et du bien-être physiques et mentaux, en particulier au moyen
de soins de santé primaires, de services de santé et de dispositifs de protection sociale,
y compris par la sensibilisation de la population locale et la participation du secteur
privé, avec le soutien de la communauté internationale,
Rappelant la Déclaration politique de Rio sur les déterminants sociaux de la
santé, adoptée à la Conférence mondiale de 2011 sur les déterminants sociaux d e la
santé, où a été réaffirmé le caractère inacceptable, injuste et largement évitable sur
les plans politique, social et économique des inégalités en matière de santé au sein
des pays et entre eux, et notant que de nombreux déterminants de la santé et fa cteurs
de risque sous-jacents des maladies non transmissibles et transmissibles sont liés aux
conditions sociales, économiques, environnementales et comportementales,
Tenant compte du document final de la Conférence mondiale sur les soins de
santé primaires et de son apport au renouvellement des engagements contractés dans
le cadre de la Déclaration d’Alma-Ata de 1978, ainsi que du rôle central des soins de
santé primaires pour parvenir à une couverture sanitaire universelle et contribuer à la
santé dans le monde,
Rappelant la Stratégie et le plan d’action mondiaux pour la santé publique,
l’innovation et la propriété intellectuelle de l’Organisation mondiale de la Santé 8, qui
visent à promouvoir l’innovation médicale, renforcer les capacités dans ce domaine
et améliorer l’accès aux médicaments, en encourageant la tenue d’autres discussions
sur l’accès aux médicaments, et réaffirmant que la recherche -développement dans le
domaine de la santé devrait être axée sur les besoins, fondée sur la preuve, guid ée par
les principes fondamentaux d’accessibilité économique, d’efficacité, d’efficience et
d’équité, et considérée comme une responsabilité partagée, rappelant le rapport du
Groupe de haut niveau sur l’accès aux médicaments, notamment ses
recommandations,
__________________
8
18-21867
Voir Organisation mondiale de la Santé, document WHA61/2008/REC/1.
3/11