A/RES/74/131
Aide aux réfugiés, aux rapatriés et aux déplacés d’Afrique
sévices, à la violence et à l’exploitation, que les enfants peuvent être recrutés et
utilisés par les parties aux conflits armés en violation du droit international applicable,
et sachant à cet égard combien il importe de prévenir les violences sexuelles et
fondées sur le genre, ainsi que les violations et sévices commis contre les enfants
réfugiés, rapatriés et déplacés, de s’y opposer et de les combattre,
Profondément préoccupée par le nombre toujours croissant de réfugiés et de
déplacés dans diverses régions du continent,
Saluant l’action menée par les États Membres, le Haut-Commissaire des Nations
Unies pour les réfugiés et les autres parties intéressées pour améliorer la situation des
réfugiés et des communautés d’accueil,
Se déclarant gravement préoccupée par le fait que les budgets du HautCommissariat des Nations Unies pour les réfugiés et du Programme alimentaire
mondial, qui sont parmi les moins financés, ne suffisent pas à couvrir l’action menée
pour régler les diverses crises liées aux réfugiés dans différentes régions d ’Afrique,
ce qui explique en grande partie la détérioration des conditions de vie observée dans
de nombreux camps de réfugiés du continent,
Soulignant qu’il convient d’adopter une approche globale tenant compte des
causes profondes des déplacements massifs de population pour parvenir à une
solution,
Considérant que les réfugiés et les déplacés, en particulier les femmes et les
enfants, risquent davantage d’être exposés au VIH/sida, au paludisme et à d’autres
maladies,
Rappelant le débat de haut niveau sur le thème « Renforcer la coopération
internationale, la solidarité, les capacités locales et l’action humanitaire pour les
réfugiés en Afrique » organisé à la soixante-cinquième session du Comité exécutif du
Programme du Haut-Commissaire des Nations Unies pour les réfugiés, tenue à
Genève du 29 septembre au 3 octobre 2014, et la déclaration adoptée le 30 septembre
2014 par les États membres du Comité exécutif 5 , et constatant avec une vive
inquiétude que cette manifestation spéciale n’a pas permis de mobiliser un appui
suffisant en faveur des réfugiés et des pays et communautés d’accueil,
Prenant acte avec satisfaction des progrès accomplis dans la mise en œuvre de
la Déclaration de Nairobi en faveur de solutions durables pour les réfugiés somaliens
et la réintégration des rapatriés en Somalie, se félicitant aussi de la nomination de
l’Envoyé spécial du Haut-Commissaire des Nations Unies pour les réfugiés pour la
Corne de l’Afrique, de l’adoption, en décembre 2017, de la Déclaration de Djibouti
sur l’éducation des réfugiés et de la Déclaration de Kampala sur l’emploi, les moyens
de subsistance et l’autonomie des réfugiés, des rapatriés et des communautés
d’accueil dans la région de l’Autorité intergouvernementale pour le développement
adoptée le 28 mars 2019 et se félicitant également de l’engagement réaffirmé des
États Membres en faveur de la promotion de politiques inclusives à l ’égard des
réfugiés, qui a été annoncé dans le communiqué de la deuxième réunion
interministérielle d’évaluation sur la Déclaration et le Plan d’action de Nairobi,
Rappelant le Pacte sur la sécurité, la stabilité et le développement dans la région
des Grands Lacs, adopté en 2006 par la Conférence internationale sur la région des
Grands Lacs, ainsi que les instruments y afférents, en particulier les deux protocoles
concernant la protection des déplacés, à savoir le Protocole sur la protection et
__________________
5
2/10
Documents officiels de l’Assemblée générale, soixante-neuvième session, Supplément n o 12A
(A/69/12/Add.1), annexe I.
19-22226