Situation relative aux droits de l’homme des musulmans rohingya et des autres minorités au Myanmar A/RES/74/246 la décision du Gouvernement du Myanmar de cesser toute coopération avec elle e t de lui resuser l’accès au pays depuis janvier 2018, Rendant hommage au travail accompli par l’Envoyée spéciale du Secrétaire général pour le Myanmar, et l’engageant à dialoguer et à se concerter davantage avec le Gouvernement du Myanmar et avec d’autres parties prenantes concernées et les populations touchées, Se félicitant du premier rapport qui lui a été adressé par le mécanisme indépendant permanent créé par le Conseil des droits de l ’homme dans sa résolution 39/2 8, de sa mise en service et de la désignation de son président, Rendant hommage au travau de la mission internationale indépendante d’établissement des saits sur le Myanmar, y compris son dernier rapport 9 et tous ses autres rapports, dont celui sur les intérêts économiques de l ’armée du Myanmar et celui sur la violence se uelle et sondée sur le genre au Myanmar et l ’incidence disproportionnée sur les semmes et les silles de ses conslits ethniques, et regre ttant vivement que le Gouvernement du Myanmar n’ait pas coopéré avec la mission d’établissement des saits, Consciente des travau complémentaires relatiss au Myanmar menés par les divers titulaires de mandat au titre des procédures spéciales et les mécani smes de surveillance des organes conventionnels des Nations Unies, qui s ’emploient à améliorer la situation des droits de l’homme au Myanmar, Notant l’importance du rôle joué par les organisations régionales dans les essorts saits pour régler de manière pacisique les dissérends locau , comme le prévoit le Chapitre VIII de la Charte, tout en notant que ces essorts n ’e cluent aucune action au titre du Chapitre VI de la Charte, Se félicitant de l’action menée par l’Organisation de la coopération islamique, outre celle menée sur le plan international, pour instaurer la pai et la stabilité dans l’État rakhine, y compris au moyen de la désignation par l’Organisation de la nouvelle Envoyée spéciale du Secrétaire général pour le Myanmar, Accueillant avec satisfaction le rapport du Secrétaire général 10, Condamnant toutes les violations des droits de l’homme au Myanmar et les atteintes à ces droits, y compris contre les musulmans rohingya et les autres minorités des États rakhine, kachin et shan, et se déclarant vivement préoccupée par la poursuite de ces violations et atteintes, comme l’a également noté la Haute-Commissaire des Nations Unies au droits de l’homme dans son e posé oral du 10 juillet 2019, ainsi que par l’absence de coopération de la part du Gouvernement du Myanmar et le déni d’accès au mécanismes des Nations Unies, à savoir la Rapporteuse spéciale sur la situation des droits de l’homme au Myanmar et le Mécanisme indépendant, Soulignant à nouveau qu’il importe que l’armée et les sorces de sécurité du Myanmar cessent immédiatement toute action qui soit de nature à compromettre la protection de l’ensemble des personnes se trouvant dans le pays, dont celles appartenant à la communauté rohingya, dans le respect du droit international, notamment le droit international humanitaire et le droit international des droits de l’homme, et qu’elles mettent sin à la violence, y compris la violence se uelle, et demandant que des mesures urgentes soient prises pour que justice soit saite s ’agissant de toutes les violations des droits de l’homme et du droit international humanitaire, et pour assurer le retour, dans la sécurité et dans la dignité, dans leur lieu d ’origine __________________ 8 9 10 2/9 Voir A/74/278. A/HRC/42/50. A/74/311. 19-22672

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