Renforcement du programme des Nations Unies pour la prévention du crime
et la justice pénale, surtout de ses capacités de coopération technique
A/RES/74/177
de tous à la justice et de mettre en place, à tous les niveaux, des institutions efficaces,
responsables et ouvertes à tous, et rappelant à cet égard sa résolution 70/299 du
29 juillet 2016 concernant le suivi et l’examen de la mise e n œuvre du Programme
2030 au niveau mondial,
Soulignant que la criminalité transnationale organisée doit être combattue dans
le strict respect du principe de la souveraineté des États et de l’état de droi t, dans le
cadre d’une action globale visant à favoriser des solutions durables par la promotion
des droits de la personne et de conditions socioéconomiques plus équitables,
Invitant les États Membres à élaborer et à mettre en place, selon les besoins, des
politiques, des stratégies nationales et locales et des plans d’action qui soient fondés
sur des données factuelles, portent sur tous les aspects de la prévention de la
criminalité et tiennent dûment compte des facteurs multiples favorisant la criminalit é,
et à s’attaquer à ces facteurs d’une manière globale, en étroite coopération avec toutes
les parties prenantes, y compris la société civile, et soulignant à cet égard que le
développement social et la promotion de l’état de droit, en vue notamment de
favoriser une culture de la légalité dans le respect de l’identité culturelle,
conformément à la Déclaration de Doha, devraient faire partie intégrante des
stratégies visant à promouvoir la prévention du crime et le développement
économique dans tous les États,
Préoccupée par l’augmentation de la violence dans les zones urbaines et
consciente qu’il faut prendre des mesures inclusives à cet égard et prévenir la
criminalité et la violence dans les villes de manière intégrée, participative et
intersectorielle,
Réaffirmant son engagement et sa ferme volonté politique d’agir en faveur de
systèmes de justice pénale efficaces, équitables, empreints d’humanité et
responsables ainsi que des institutions qui les composent, encourageant la
participation et l’association effectives de tous les secteurs de la société, de sorte que
soient créées les conditions nécessaires à la poursuite du programme d’action plus
large de l’Organisation des Nations Unies et considérant qu’il appartient aux États
Membres de défendre la dignité humaine ainsi que l’ensemble des droits de la
personne et libertés fondamentales, en particulier les personnes touchées par la
criminalité et celles qui peuvent avoir affaire au système de justice pénale, y compris
les membres vulnérables de la société, indépendamment de leur statut, qui peuvent
être victimes de formes multiples et aggravées de discrimination, et de prévenir et
combattre les crimes haineux et la criminalité motivée par l’intolérance ou les
discriminations quelles qu’elles soient,
Prenant note de la résolution 25/2 de la Commission pour la prévention du crime
et la justice pénale, en date du 27 mai 2016, portant sur la promotion de l’assistance
juridique 8 , y compris par l’intermédiaire d’un réseau de prestataires d’assistance
juridique, dans laquelle la Commission a engagé les États Membres à adopter des
mesures législatives ou autres pourvoyant à la prestation d’une assistance juridique
efficace, ou à renforcer celles qui sont en place, y compris à l’intention des victimes
de la criminalité, conformément à leur législation nationale et dans le droit fil des
Principes et lignes directrices des Nations Unies relatifs à l’accès à l’assistance
juridique en matière pénale 9 , et qui contribue également à la mise en œuvre du
Programme de développement durable à l’horizon 2030,
__________________
8
9
19-22334
Voir Documents officiels du Conseil économique et social, 2016, Supplément n o 10 (E/2016/30),
chap. I, sect. D.
Résolution 67/187, annexe.
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