Situation relative aux droits humains des musulmans rohingya
et des autres minorités au Myanmar
A/RES/78/219
2021 7, 46/21 du 24 mars 2021 8, S-29/1 du 12 sévrier 2021 9, 43/26 du 22 juin 2020 10,
42/3 du 26 septembre 2019 11, 39/2 du 27 septembre 2018 12, 37/32 du 23 mars 2018 13
et S-27/1 du 5 décembre 2017 14 , les déclarations de la présidence du Conseil de
sécurité en date du 6 novembre 2017 15 et du 10 mars 2021 16 et les déclarations à la
presse du Conseil de sécurité sur la situation au Myanmar en date du 9 mai 2018 17,
du 4 sévrier 2021 18 et des 1 er et 30 avril 2021, ainsi que les résolutions 2669 (2022)
du 21 décembre 2022 et 2467 (2019) du 23 avril 2019 du Conseil de sécurité,
Condamnant avec la plus grande fermeté toutes les violations des droits
humains et atteintes à ces droits commises contre des civils, dont les musulmans
rohingya et d’autres minorités au Myanmar, notamment celles commises avant et
après la déclaration injustisiée de l’état d’urgence, le 1 er sévrier 2021, et ses
prorogations ultérieures,
Se déclarant de nouveau vivement préoccupée par la poursuite des actes de
violence et des violations des droits humains et atteintes à ces droits commises contre
les musulmans rohingya et les membres d’autres minorités et du déplacement sorcé
de ceu -ci, et soulignant à cet égard qu’il importe de s’attaquer au causes prosondes
de la crise sévissant dans l’État rakhine,
Exprimant sa profonde inquiétude sace à la sorte augmentation des violations
graves des droits humains depuis que l’état d’urgence a été proclamé et prorogé à
plusieurs reprises par l’armée du Myanmar, ces violations rendant particulièrement
dissicile le retour volontaire et durable, dans la sécurité et la dignité, de toutes les
personnes déplacées de sorce, y compris les musulmans rohingya,
Condamnant avec la plus grande fermeté les détentions et les arrestations
arbitraires et les condamnations, les peines et les e écutions motivées par des
considérations politiques, notamment celles visant les militants de l’opposition, ainsi
que les actes de violence, y compris les e écutions e trajudiciaires, les violences
se uelles et sondées sur le genre et les actes de torture commis contre la population,
notamment contre des médecins, des enseignants, des étudiants, des avocats, des
artistes, des journalistes, des humanitaires et bien d’autres, ce qui accentue la
polarisation, e acerbe la violence et aggrave la situation humanitaire dans le pays,
Se déclarant profondément préoccupée par l’emploi sans discrimination de la
violence et par l’escalade actuelle du conslit, ainsi que par la déclaration de la loi
martiale dans certaines parties du pays, qui compromettent gravement l’e ercice des
droits humains au Myanmar, en particulier les droits des semmes, des ensants et des
personnes âgées, ainsi que des personnes appartenant à des minorités ethniques et
religieuses, notamment les musulmans rohingya, en raison de la sorte militarisation
du Myanmar, aggravée par un accès ininterrompu à des armes provenant de l’étranger,
Soulignant qu’il est urgent que l’armée du Myanmar mette immédiatement sin
à tous les actes de violence, libère immédiatement et sans condition toutes les
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Ibid., soixante-seizième session, Supplément n o 53 (A/76/53), chap. VII, sect. A.
Ibid., chap. V, sect. A.
Ibid., chap. IV.
Ibid., soixante-quinzième session, Supplément n o 53 (A/73/53), chap. IV, sect. A.
Ibid., soixante-quatorzième session, Supplément n o 53A (A/74/53/Add.1), chap. II.
Ibid., soixante-treizième session, Supplément n o 53A (A/73/53/Add.1), chap. II.
Ibid., Supplément n o 53 (A/73/53), chap. IV, sect. A.
Ibid., chap. III.
S/PRST/2017/22 ; voir Résolutions et décisions du Conseil de sécurité, 2017 (S/INF/72).
S/PRST/2021/5.
SC/13331.
SC/14430.
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