A/RES/76/252 La situation des veuves l’égalité des genres soit systématiquement intégré dans la mise en œuvre du Programme 2030, Affirmant que, pour atteindre l’ensemble des objectifs et cibles de développement durable, il est indispensable de garantir et de promouvoir le plein exercice de tous les droits humains, y compris le droit au développement, et de toutes les libertés fondamentales, pour toutes les femmes et toutes les filles, Réaffirmant la Déclaration et le Programme d’action de Beijing 11 et les textes issus de leur examen, qui visent à promouvoir et à protéger la pleine jouissance par toutes les femmes et toutes les filles, tout au long de la vie, de tous les droits humains et libertés fondamentales, à réaliser l’égalité des genres et à autonomiser toutes les femmes et toutes les filles, tout en étant consciente que certaines femmes et filles, notamment les veuves, se heurtent à des obstacles particuliers en matière d’autonomie, Réaffirmant également le droit qu’a toute personne, sans distinction aucune, de jouir du meilleur état de santé physique et mentale possible, notamment de recevoir des services de santé sexuelle et procréative, et rappelant la déclaration politique de la réunion de haut niveau sur la couverture sanitaire universelle 12, Consciente que, dans de nombreuses régions du monde, les veuves pâtissent dans tous les aspects de leur vie de divers facteurs économiques, sociaux et cu lturels, sont notamment privées du droit d’hériter, de droits fonciers, de l’accès à l’emploi ou à des moyens de subsistance, de filets de protection sociale, de soins de santé et d’éducation et sont victimes de pratiques néfastes, comme le mariage d’enfan ts et le mariage précoce ou forcé, y compris le lévirat, rappelant qu’il importe que les États Membres prennent des mesures concrètes pour aider les veuves, qui font partie intégrante de la société, et rappelant à cet égard sa résolution 65/189 du 21 décembre 2010, Considérant que les lois, politiques, traditions et pratiques qui tendent à restreindre l’égal accès des femmes, notamment des veuves, au crédit et aux prêts empêchent également celles-ci de posséder et d’hériter des terres, des biens et des logements et de participer pleinement aux processus de développement, et qu’elles sont discriminatoires et contribuent à aggraver la pauvreté des femmes et des filles, Réaffirmant que les États ne devraient invoquer aucune coutume, tradition ou considération religieuse pour se soustraire à l’obligation qui leur incombe de réaliser les droits humains de toutes les femmes et toutes les filles, notamment des veuves, tout en ayant conscience du rôle important que la famille, la culture, la société et la religion, en particulier les dirigeants communautaires et religieux, peuvent jouer dans l’aide et le soutien apportés aux veuves, Consciente qu’il importe de revitaliser le partenariat mondial pour assurer la mise en œuvre du Programme 2030, et qu’il importe que les États Membres prenn ent d’autres engagements volontaires pour faire avancer cette entreprise, Constatant que la pandémie de maladie à coronavirus (COVID-19) a touché lourdement et de manière disproportionnée les femmes et les filles et pourrait avoir fait augmenter le nombre de veuves, et qu’il faut que les mesures de lutte contre la pandémie prennent en compte les questions de genre et toutes les formes de violence, de discrimination, de stigmatisation, d’exclusion et d’inégalité, __________________ 11 12 2/6 Rapport de la quatrième Conférence mondiale sur les femmes, Beijing, 4 -15 septembre 1995 (publication des Nations Unies, numéro de vente : F.96.IV.13), chap. I, résolution 1, annexes I et II. Résolution 74/2. 22-03839

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