A/RES/74/218
Réduction des risques de catastrophe
Réaffirmant les dispositions de sa résolution 70/1 du 25 septembre 2015,
intitulée « Transformer notre monde : le Programme de développement durable à
l’horizon 2030 », dans laquelle a été adoptée une série complète d’objectifs et de
cibles ambitieux, universels, axés sur l’être humain et porteurs de changement, et
réaffirmant qu’elle s’engage à œuvrer sans relâche pour que le programme soit
appliqué dans son intégralité d’ici à 2030, qu’elle considère que l’élimination de la
pauvreté sous toutes ses formes et dans toutes ses dimensions, y compris l’extrême
pauvreté, constitue le plus grand défi auquel l’humanité doit faire face et une
condition indispensable au développement durable, et qu’elle est attachée à réaliser
le développement durable dans ses trois dimensions – économique, sociale et
environnementale – d’une manière équilibrée et intégrée en tirant parti de ce qui a été
fait dans le cadre des objectifs du Millénaire pour le développement, dont elle
s’efforcera d’achever la réalisation,
Réaffirmant également les dispositions de sa résolution 69/313 du 27 juillet
2015 sur le Programme d’action d’Addis-Abeba issu de la troisième Conférence
internationale sur le financement du développement, qui appuie et complète le
Programme de développement durable à l’horizon 2030 dont il fait partie intégrante,
qui contribue à replacer dans leur contexte les cibles concernant les moyens de mise
en œuvre grâce à l’adoption de politiques et mesures concrètes, et qui réaffirme la
volonté politique résolue de faire face aux problèmes de financement et de créer à
tous les niveaux un environnement propice au développement durable, dans un esprit
de partenariat et de solidarité planétaires,
Réaffirmant en outre le Nouveau Programme pour les villes, adopté à la
Conférence des Nations Unies sur le logement et le développement urbain durable
(Habitat III), tenue à Quito du 17 au 20 octobre 2016 9, et sachant qu’il existe une
corrélation entre la réduction des risques de catastrophe et le développement urbain
durable,
Constatant que, face aux risques de catastrophe, il faut adopter une approche
préventive plus vaste, privilégiant davantage la dimension humaine, et que, pour être
efficaces, les mesures de réduction de ces risques doivent être conçues pour gérer des
aléas multiformes dans divers secteurs, être accessibles et n’exclure personne,
Réitérant l’appel lancé dans le Cadre de Sendai en faveur d’une réduction
sensible des risques de catastrophe et des pertes en termes de vies humaines ainsi que
des atteintes à la santé, aux moyens de subsistance et aux biens économiques,
physiques, sociaux, culturels et environnementaux que ces catastrophes entraînent
pour les personnes, les entreprises, les collectivités et les pays
Profondément préoccupée par le nombre, l’ampleur et les conséquences
dévastatrices des catastrophes survenues cette année et ces dernières années, qui ont
occasionné d’immenses pertes en vies humaines, une insécurité alimentaire, des
problèmes liés à l’eau, des déplacements de population, des besoins humanitaires et
un préjudice économique, social et écologique durable aux sociétés vulnérables dans
le monde entier, et qui compromettent le développement durable, en particulier celui
des pays en développement,
Sachant que les risques de catastrophe sont de plus en plus complexes et
généralisés, qu’ils peuvent avoir un effet d’entraînement et de cascade sur l’ensemble
des secteurs et des zones géographiques et au niveau local, national, régional et
mondial, et que les politiques de développement et d ’investissement devraient
prendre en compte la corrélation des risques dans leurs multiples dimensions et leur
ampleur, tout comme les retombées négatives qu’elles pourraient avoir, et soulignant
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Résolution 71/256, annexe.
19-22487