A/RES/74/224
Harmonie avec la nature
Prenant note de la Conférence mondiale des peuples sur les changements
climatiques et les droits de la Terre nourricière, accueillie par l’État plurinational de
Bolivie à Cochabamba du 20 au 22 avril 2010 7,
Sachant que la Terre et ses écosystèmes sont notre habitat, que l’expression
« Terre nourricière » est couramment utilisée dans plusieurs pays et régions e t que
certains pays reconnaissent les droits de la nature ou de la Terre nourricière dans le
cadre de la promotion du développement durable, et convaincue qu’il faut promouvoir
l’harmonie avec la nature pour parvenir à un juste équilibre entre les besoins
économiques, sociaux et environnementaux des générations actuelles et futures,
Rappelant le document final intitulé « L’avenir que nous voulons », qui a été
adopté à l’issue de la Conférence des Nations Unies sur le développement durable,
tenue à Rio de Janeiro (Brésil) du 20 au 22 juin 2012 8,
Réaffirmant les dispositions de sa résolution 70/1 du 25 septembre 2015
intitulée « Transformer notre monde : le Programme de développement durable à
l’horizon 2030 », dans laquelle a été adoptée une série complète d’objectifs et de
cibles ambitieux, universels, axés sur l’être humain et porteurs de changement, et
réaffirmant qu’elle s’engage à œuvrer sans relâche pour que ce programme soit
appliqué dans son intégralité d’ici à 2030, qu’elle considère que l’élimination de la
pauvreté sous toutes ses formes et dans toutes ses dimensions, y compris l’extrême
pauvreté, constitue le plus grand défi auquel l’humanité doit faire face et une
condition indispensable au développement durable, et qu’elle est attachée à réaliser
le développement durable dans ses trois dimensions – économique, sociale et
environnementale – d’une manière équilibrée et intégrée en tirant parti de ce qui a été
fait dans le cadre des objectifs du Millénaire pour le développement, dont elle
s’efforcera d’achever la réalisation,
Réaffirmant également les dispositions de sa résolution 69/313 du 27 juillet
2015 sur le Programme d’action d’Addis-Abeba issu de la troisième Conférence
internationale sur le financement du développement, qui appuie et complète le
Programme de développement durable à l’horizon 2030 dont il fait partie intégrante,
qui contribue à replacer dans leur contexte les cibles concernant le s moyens de mise
en œuvre grâce à l’adoption de politiques et mesures concrètes, et qui réaffirme la
volonté politique résolue de faire face aux problèmes de financement et de créer, à
tous les niveaux, un environnement propice au développement durable, da ns un esprit
de partenariat et de solidarité planétaires,
Réaffirmant en outre le Nouveau Programme pour les villes, adopté à la
Conférence des Nations Unies sur le logement et le développement urbain durable
(Habitat III), tenue à Quito (Équateur) du 17 au 20 octobre 2016 9, et considérant que
son application peut contribuer à la durabilité environnementale grâce à la protection
des écosystèmes et de la biodiversité et l’adoption de modes de vie sains en harmonie
avec la nature,
Réaffirmant la teneur de l’Accord de Paris 10 et encourageant toutes les parties à
l’appliquer dans son intégralité, et engageant les parties à la Convention -cadre des
Nations Unies sur les changements climatiques 11 qui ne l’ont pas encore fait à déposer
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Voir A/64/777, annexes I et II.
Résolution 66/288, annexe.
Résolution 71/256, annexe.
Conclu au titre de la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques et paru
sous la cote FCCC/CP/2015/10/Add.1, décision 1/CP.21.
Nations Unies, Recueil des Traités, vol. 1771, n o 30822.
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