A/RES/76/201 Tourisme durable et développement durable en Amérique centrale Réaffirmant en outre la teneur de l’Accord de Paris 1, qui est entré en vigueur rapidement, encourageant toutes les parties à l’appliquer dans son intégralité, et engageant les Parties à la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques 2 qui ne l’ont pas encore fait à déposer dès que possible leurs instruments de ratification, d’acceptation, d’approbation ou d’adhésion, selon qu’il conviendra, Rappelant le Cadre de Sendai pour la réduction des risques de catastrophe (2015-2030)3, dans lequel les États Membres ont reconnu la nécessité de promouvoir et d’intégrer les méthodes de gestion des risques de catastrophe dans l’ensemble du secteur du tourisme, qui est souvent un moteur économique essentiel, Notant avec préoccupation qu’en raison de sa situation géographique et de ses caractéristiques géologiques et hydrométéorologiques, l’Amérique centrale est une région sujette et vulnérable aux catastrophes naturelles, qui causent des pertes humaines considérables et ont des retombées économiques préjudiciables, notamment sur le produit intérieur brut par habitant, les revenus et la réduction de la pauvreté, Consciente que l’Amérique centrale est une région qui regorge de ressources naturelles et que sa riche biodiversité apporte des avantages inestimables à ses populations et à ses économies, et notant que le tourisme durable peut contribuer directement à la conservation des écosystèmes grâce à diverses activités et à la sensibilisation du public à l’importance de la biodiversité, et que, à cet égard, les pays d’Amérique centrale s’emploient à améliorer leurs cadres institutionnels et politiques, stratégies et plans d’action, Notant le rôle joué par l’Organisation mondiale du tourisme en tant que membre du groupe consultatif informel sur la prise en compte de la biodiversité, qui est chargé d’épauler la Secrétaire exécutive et le Bureau de la Conférence des Parties à la Convention sur la diversité biologique pour définir les grandes lignes d’une approche intégratrice cohérente à long terme, notamment pour introduire comme il se doit ladite approche dans le cadre mondial de la biodiversité pour l’après-2020, se félicitant de la tenue du sommet sur la biodiversité le 30 septembre 2020 et de la quinzième réunion de la Conférence des Parties à la Convention, dont la première phase a eu lieu à Kunming (Chine) du 11 au 15 octobre 2021, et attendant avec intérêt la deuxième phase de la réunion, qui se tiendra à Kunming au printemps 2022 et au cours de laquelle devrait être adopté le cadre mondial de la biodiversité pour l’après-2020, Rappelant sa résolution 70/193 du 22 décembre 2015, intitulée « Année internationale du tourisme durable pour le développement (2017) », prenant note des mesures et des initiatives prises pour célébrer l’Année, en vue de faire connaître la contribution importante du tourisme au développement durable tout en favorisant l’échange de bonnes pratiques, de connaissances et de données d’expérience et l’intensification de la collaboration transnationale qui a pris la forme de coentreprises visant à accroître les synergies, y compris le partage éventuel de données et statistiques liées au tourisme, prenant acte du rapport du Secrétaire général concernant l’Année internationale du tourisme durable pour le développement (2017)4, et rappelant également sa résolution 74/198 du 19 décembre 2019, intitulée « Année internationale de l’économie créative au service du développement durable, 2021 », Consciente de l’importance du rôle multisectoriel que joue le tourisme durable en contribuant au développement durable dans ses trois dimensions et à la réalisation des objectifs de développement durable, dont l’élimination de la pauvreté, une large __________________ 1 2 3 4 2/8 Adopté en vertu de la CCNUCC et paru sous la cote FCCC/CP/2015/10/Add.1, décision 1/CP.21. Nations Unies, Recueil des Traités, vol. 1771, n o 30822. Résolution 69/283, annexe II. A/73/283. 21-19249

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