Lutte contre l’intolérance, les stéréotypes négatifs, la stigmatisation,
la discrimination, l’incitation à la violence et la violence fondés
sur la religion ou la conviction
A/RES/77/225
2013, 69/174 du 18 décembre 2014, 70/157 du 17 décembre 2015, 71/195 du
19 décembre 2016, 72/176 du 19 décembre 2017, 73/164 du 17 décembre 2018,
74/164 du 18 décembre 2019, 75/187 du 16 décembre 2020 et 76/157 du 16 décembre
2021,
Réaffirmant l’obligation faite aux États d’interdire la discrimination et la
violence fondées sur la religion ou la conviction et de mettre en œuvre des mesures
propres à garantir une protection effective et égale pour toutes et pour tous de la loi,
Réaffirmant que tous les droits humains sont universels, indivisibles,
interdépendants et intimement liés,
Réaffirmant également que le Pacte international relatif aux droits civils et
politiques 12 dispose notamment que toute personne a droit à la liberté de pensée, de
conscience et de religion ou de conviction et que ce droit implique la liberté d’avoir
ou d’adopter une religion ou une conviction de son choix, ainsi que la libert é de
manifester sa religion ou sa conviction, individuellement ou collectivement, tant en
public qu’en privé, par le culte et l’accomplissement de rites, les pratiques et
l’enseignement,
Réaffirmant le rôle positif que l’exercice du droit à la liberté d’opinion et
d’expression ainsi que le plein respect du droit de rechercher, de recevoir et de
diffuser des informations peuvent jouer dans le renforcement de la démocratie et la
lutte contre l’intolérance religieuse, et réaffirmant que l’exercice du droit à la liberté
d’expression comporte des devoirs spéciaux et des responsabilités spéciales, comme
énoncé à l’article 19 du Pacte international relatif aux droits civils et politiques,
Exprimant sa vive préoccupation face aux actes qui incitent à la haine religieuse
et qui menacent ainsi l’esprit de tolérance et le respect de la diversité,
Réaffirmant que le terrorisme ne peut ni ne doit être associé à une religion, à
une nationalité, à une civilisation ou à un groupe ethnique, quels qu’ils soient,
Condamnant les actes criminels commis par des groupes et mouvements
terroristes ou extrémistes contre des personnes en raison de leur religion ou de leur
conviction, et déplorant vivement toute tentative d’établir un lien entre ces actes et
telle ou telle religion ou conviction,
Réaffirmant que la violence ne peut jamais constituer une réaction acceptable
face aux actes d’intolérance fondés sur la religion ou la conviction,
Rappelant l’adoption de ses résolutions 69/140 du 15 décembre 2014, 70/19 du
3 décembre 2015, 71/249 du 22 décembre 2016, 72/136 du 11 décembre 2017, 73/129
du 12 décembre 2018, 74/23 du 12 décembre 2019, 75/26 du 2 décembre 2020 et
76/69 du 9 décembre 2021 sur la promotion du dialogue, de l’entente et de la
coopération entre les religions et les cultures au service de la paix, de sa résolution
69/312 du 6 juillet 2015 sur l’Alliance des civilisations de l’Organisation des Nations
Unies et de sa résolution 67/104 du 17 décembre 2012, dans laquelle elle a proclamé
la période 2013-2022 Décennie internationale du rapprochement des cultures,
Profondément préoccupée par la persistance, partout dans le monde, d’actes
d’intolérance, de discrimination et de violence fondés sur la religion o u la conviction,
Déplorant toute apologie de la discrimination ou de la violence fondée sur la
religion ou la conviction,
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Voir résolution 2200 A (XXI), annexe.
22-28991