A/RES/73/174
Terrorisme et droits de l’homme
qu’en soient les auteurs et les moti s, ainsi que le soutien inancier, matériel ou
politique au terrorisme comme injusti iables au regard du droit international
applicable,
Renouvelant son engagement sans aille à ren orcer la coopération
internationale pour prévenir et combattre le terrorisme et l ’e trémisme violent qui
peut conduire au terrorisme sous toutes ses ormes et mani estations, tout en insistant
sur le ait que le terrorisme ne peut être vaincu qu’à la aveur d’une démarche suivie
et globale, ondée sur la participation et la collaboration actives de l ’ensemble des
États et organismes internationau et régionau ,
Réaffirmant que c’est au États qu’il incombe au premier che de protéger la
population sur l’ensemble de leur territoire et rappelant à cet égard que toutes les
parties à un con lit armé doivent respecter pleinement les obligations que leur impose
le droit international humanitaire pour ce qui est de la protection des civils et du
personnel médical en temps de con lit armé,
Considérant que le terrorisme et l’e trémisme violent qui peut conduire au
terrorisme ont un e et préjudiciable sur la pleine jouissance de tous les droits de
l’homme et de toutes les libertés ondamentales et entravent le plein e ercice des
droits politiques, civils, économiques, sociau et culturels, et qu ’ils constituent une
menace pour l’intégrité territoriale et la sécurité des États, la stabilité des
gouvernements, l’état de droit et la démocratie et, en in de compte, pour le
onctionnement des sociétés et la pai et la sécurité internationales,
Soulignant que le terrorisme et l’e trémisme violent qui peut conduire au
terrorisme ne peuvent ni ne doivent être associés à une religion, une nationalité, une
civilisation ou un groupe ethnique et que la tolérance, le pluralisme, l ’inclusion et le
respect de la diversité, le dialogue entre les civilisations et le ren orcement de la
compréhension entre les religions et les cultures et le respect entre les peuples,
notamment au niveau national, régional et mondial, outre qu’ils permettent de lutter
contre les déchaînements de haine, sont parmi les moyens les pl us e icaces de
aciliter la coopération et le succès de la prévention du terrorisme et de la lutte contre
celui-ci, et accueillant avec satis action les diverses initiatives prises dans ce sens,
Réaffirmant que les États doivent aire en sorte que toute mesure prise pour
lutter contre le terrorisme et l’e trémisme violent qui peut conduire au terrorisme soit
con orme au droit international, en particulier au droit international des droits de
l’homme, au droit international des ré ugiés et au droit interna tional humanitaire,
Réaffirmant son attachement à la Stratégie antiterroriste mondiale des Nations
Unies et ses quatre piliers, tels qu’elle les a adoptés dans sa résolution 60/288 du
8 septembre 2006, qui rappellent notamment que le respect des droits de l’homme
pour tous et la primauté du droit constituent le principe ondamental de la lutte
antiterroriste, et au si ième e amen de la Stratégie, comme indiqué dans sa résolution
72/284 du 26 juin 2018,
Réaffirmant que la promotion et la protection des droits de l’homme pour tous
et la primauté du droit sont essentielles dans la lutte contre le terrorisme et
l’e trémisme violent qui peut conduire au terrorisme, et consciente que la lutte contre
le terrorisme par des mesures e icaces et la protection des droits de l ’homme ne sont
pas contradictoires mais complémentaires et qu’elles concourent au même objecti ,
Se déclarant gravement préoccupée par le phénomène des combattants
terroristes étrangers et par la menace qu’il représente pour tous les États, y compris
les pays d’origine, de transit ou de destination, et encourageant tous les États à aire
ace à cette menace en ren orçant leur coopération et en pr enant les mesures voulues
pour combattre ce phénomène, con ormément au obligations que leur impose le droit
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