Amélioration de l’accès aux services financiers
pour le développement durable
A/RES/78/139
volonté politique résolue de faire face aux problèmes de financement et de créer, à
tous les niveaux, un environnement propice au développement durable, dans un esprit
de partenariat et de solidarité planétaires,
Rappelant que le Programme 2030 énonce notamment des politiques qui, si elles
étaient adoptées et appliquées, amélioreraient l’accès aux services financiers et que
le Programme d’action d’Addis-Abeba vise, entre autres, à faire en sorte que les
politiques et les réglementations favorisent de façon équilibrée la stabilité et
l’intégrité des marchés financiers et l’accès aux services financiers, avec une
protection adéquate du consommateur, en prévoyant des mesures visant à renforcer la
compréhension des questions financières et les capacités des pays en développe ment
et à permettre à chacun d’avoir pleinement accès, sur un pied d’égalité, aux services
financiers formels, d’une manière qui contribue à mobiliser des ressources nationales
pour des investissements publics et privés dans l’économie et pour l’accumulati on de
capital, à améliorer la disponibilité des services financiers en vue de stimuler la
croissance des entreprises, la création d’emplois et l’économie, et à intégrer
davantage de personnes et d’entreprises dans l’économie formelle en vue de stimuler
la croissance économique, de renforcer la transparence et l’application du principe de
responsabilité et de contribuer à l’augmentation des recettes fiscales,
Rappelant également que, dans sa résolution 76/258 du 1 er avril 2022, elle a fait
sien le Programme d’action de Doha en faveur des pays les moins avancés, qui engage
à mettre en place des partenariats mondiaux renouvelés et renforcés pour que les pays
les moins avancés parviennent au développement durable, et attendant avec intérêt la
tenue de la troisième Conférence des Nations Unies sur les pays en développement
sans littoral, décidée dans sa résolution 77/246 du 30 décembre 2022, et de la
quatrième Conférence internationale sur les petits États insulaires en développement,
décidée dans sa résolution 77/245 du 30 décembre 2022,
Réaffirmant son engagement d’appliquer le document final de la deuxième
Conférence de haut niveau des Nations Unies sur la coopération Sud-Sud 1,
Soulignant qu’il importe que le système financier international soit ouvert à tous
les niveaux et qu’il faut faire de l’amélioration de l’accès aux services financiers un
objectif de politique générale de la réglementation financière, dans le respect des
priorités et de la législation nationales,
S’engageant de nouveau à promouvoir un accès adéquat, abordable et stable au
crédit et aux autres services financiers en faveur des microentreprises et petites et
moyennes entreprises, en particulier les entreprises de l’économie sociale et solidaire
qui exercent leur activité dans les secteurs structuré et non structuré de l’économie,
ainsi que l’accès à la formation professionnelle pour tous, en particulier les jeunes,
les personnes handicapées, les personnes âgées, les femmes, les peuples autochtones,
les communautés locales et les entrepreneurs,
Reconnaissant que la promotion de systèmes et services financiers formels
encadrés par une réglementation bien définie et adaptée aux risques qui régisse toutes
les activités d’intermédiation financière, selon qu’il convient, et de l’état de droit et
d’institutions responsables et ouvertes à tous contribue à établir des systèmes
financiers inclusifs et à prévenir et combattre la corruption et les flux financiers
illicites de manière efficace et globale,
Réaffirmant les valeurs et principes de coopération entre les diverses parties
concernées qui caractérisent également l’élaboration de stratégies nationales
d’inclusion financière et consciente que les partenariats multipartites et les
ressources, les connaissances et l’ingéniosité du secteur privé, de la société civile, des
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Résolution 73/291, annexe.
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