Renforcement de la coopération pour la gestion intégrée
des zones côtières aux fins du développement durable
A/RES/74/210
Réaffirmant les dispositions de la Convention des Nations Unies sur le droit de
la mer 9 , qui offrent un cadre juridique pour les activités maritimes, soulignant le
caractère fondamental de cet instrument et ayant à l’esprit que les problèmes des
espaces marins sont étroitement liés les uns aux autres et doivent être considérés
comme un tout, selon une approche intégrée, interdisciplinaire et intersectorielle,
Rappelant l’approche écosystémique préconisée dans la Convention sur la
diversité biologique 10, présentée comme une stratégie de gestion intégrée des terres,
des eaux et des ressources biologiques, qui favorise la conservation et l ’utilisation
durable d’une manière équitable,
Rappelant également le document final de la Conférence des Nations Unies sur
le développement durable, intitulé « L’avenir que nous voulons », notamment les
engagements qui y sont pris en ce qui concerne les milieux littoraux et marins,
Réaffirmant les dispositions de sa résolution 70/1 du 25 septembre 2015,
intitulée « Transformer notre monde : le Programme de développement durable à
l’horizon 2030 », dans laquelle a été adoptée une série complète d’objectifs et de
cibles ambitieux, universels, axés sur l’être humain et porteurs de changement, et
réaffirmant qu’elle s’engage à œuvrer sans relâche pour que ce programme soit
appliqué dans son intégralité d’ici à 2030, qu’elle considère que l’élimination de la
pauvreté sous toutes ses formes et dans toutes ses dimensions, y compris l’extrême
pauvreté, constitue le plus grand défi auquel l’humanité doit faire face et une
condition indispensable au développement durable, et qu’elle est attachée à réaliser
le développement durable dans ses trois dimensions – économique, sociale et
environnementale – d’une manière équilibrée et intégrée en tirant parti de ce qui a été
fait dans le cadre des objectifs du Millénaire pour le développement, dont elle
s’efforcera d’achever la réalisation,
Réaffirmant également les dispositions de sa résolution 69/313 du 27 juillet
2015 sur le Programme d’action d’Addis-Abeba issu de la troisième Conférence
internationale sur le financement du développement, qui appuie et complète le
Programme de développement durable à l’horizon 2030 dont il fait partie intégrante,
qui contribue à replacer dans leur contexte les cibles concernant les moyens de mise
en œuvre grâce à l’adoption de politiques et mesures concrètes, et qui réaffirme la
volonté politique résolue de faire face aux problèmes de financement et de créer, à
tous les niveaux, un environnement propice au développement durable, dans un esprit
de partenariat et de solidarité planétaires,
Réaffirmant en outre la teneur de l’Accord de Paris 11, qui est entré en vigueur
rapidement, encourageant toutes les parties à l’appliquer dans son intégralité, et
engageant les parties à la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements
climatiques 12 qui ne l’ont pas encore fait à déposer dès que possible leurs instruments
de ratification, d’acceptation, d’approbation ou d’adhésion, selon qu’il conviendra,
Prenant note avec préoccupation des conclusions présentées par le Groupe
d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat dans ses rapports spéciaux
intitulés Global Warming of 1.5°C (Un réchauffement planétaire de 1,5 °C) et The
Ocean and Cryosphere in a Changing Climate (L’océan et la cryosphère à l’heure des
changements climatiques),
Rappelant qu’il importe de renforcer la gestion durable et la protection des
écosystèmes marins et côtiers, de rétablir au besoin la résilience des écosystèmes
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Nations Unies, Recueil des Traités, vol. 1834, n o 31363.
Ibid., vol. 1760, n o 30619.
Conclu au titre de la CCNUCC et paru sous la cote FCCC/CP/2015/10/Add.1, décision 1/CP.21.
Nations Unies, Recueil des Traités, vol. 1771, n o 30822.
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