Suivi de la deuxième Conférence des Nations Unies sur les pays
en développement sans littoral
A/RES/74/233
le développement durable dans ses trois dimensions – économique, sociale et
environnementale – d’une manière équilibrée et intégrée en tirant parti de ce qui a été
fait dans le cadre des objectifs du Millénaire pour le développement, dont elle
s’efforcera d’achever la réalisation,
Réaffirmant également les dispositions de sa résolution 69/313 du 27 juillet
2015 sur le Programme d’action d’Addis-Abeba issu de la troisième Conférence
internationale sur le financement du développement, qui appuie et complète le
Programme de développement durable à l’horizon 2030 dont il fait partie intégrante,
qui contribue à replacer dans leur contexte les cibles concernant les moyens de mise
en œuvre grâce à l’adoption de politiques et mesures concrètes, et qui réaffirme la
volonté politique résolue de faire face aux problèmes de financement et de créer, à
tous les niveaux, un environnement propice au développement durable, dans un esprit
de partenariat et de solidarité planétaires,
Réaffirmant en outre la teneur de l’Accord de Paris 3, qui est entré en vigueur
rapidement, encourageant toutes les parties à l’appliquer dans son intégralité, et
engageant les parties à la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements
climatiques 4 qui ne l’ont pas encore fait à déposer dès que possible leurs instruments
de ratification, d’acceptation, d’approbation ou d’adhésion, selon qu’il conviendra,
Rappelant la teneur de la Déclaration de Sendai et du Cadre de Sendai pour la
réduction des risques de catastrophe (2015-2030) 5 , sachant que les pays en
développement sans littoral se heurtent à des difficultés particulières face aux risques
de catastrophe, et réaffirmant l’engagement de prendre des mesures visant à atténuer
ces risques et à accroître la résilience dans le contexte du développement durable et
de l’élimination de la pauvreté,
Réaffirmant le Nouveau Programme pour les villes, adopté à la Conférence des
Nations Unies sur le logement et le développement urbain durable (Habitat III), tenue
à Quito du 17 au 20 octobre 2016 6, et sachant combien le développement urbain
durable est important pour les pays en développement sans littoral,
Constatant que l’absence d’accès à la mer, qu’aggravent l’éloignement des
marchés mondiaux ainsi que les coûts élevés et les risques inhérents au transit,
continue d’entraver, d’une manière générale, la croissance et le développement
socioéconomique des pays en développement sans littoral,
Consciente qu’il importe de promouvoir la collaboration entre pays en
développement sans littoral et pays de transit sur la base d’intérêts communs, et notant
que les efforts de collaboration doivent pouvoir s’appuyer sur un environnement
économique international favorable, tenant compte des réalités, des capacités et des
niveaux de développement des différents pays et respectant leurs priorités nationales,
pour autant qu’elles soient compatibles avec les normes et engagements
internationaux,
Notant le déficit d’infrastructures de transport dans les pays en développement
sans littoral par rapport au reste du monde et la nécessité de le combler, et estimant
qu’il est indispensable de forger de solides partenariats nationaux et internationaux
pour y parvenir et pour améliorer les infrastructures de transport existantes,
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Conclu au titre de la CCNUCC et paru sous la cote FCCC/CP/2015/10/Add.1, décision 1/CP.21.
Nations Unies, Recueil des Traités, vol. 1771, n o 30822.
Résolution 69/283, annexes I et II.
Résolution 71/256, annexe.
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