Renforcement du programme des Nations Unies
pour la prévention du crime et la justice pénale,
surtout de ses capacités de coopération technique
A/RES/76/187
y compris la Déclaration de Kyoto visant à faire progresser la prévention de la
criminalité, la justice pénale et l’état de droit : vers la réalisation du Programme de
développement durable à l’horizon 2030 7,
Soulignant le rôle que joue la Commission pour la prévention du crime et la
justice pénale en tant que principal organe de décision de l’Orga nisation des Nations
Unies en matière de prévention du crime et de justice pénale et réaffirmant sa
résolution 73/183 du 17 décembre 2018 sur le renforcement du rôle de la Commission
au service de la mise en œuvre du Programme de développement durable à l’horizon
2030, dans laquelle les États Membres ont été encouragés à faire mieux connaître les
travaux de la Commission et leur utilité pour la bonne exécution du Programme de
développement durable à l’horizon 2030,
Réaffirmant sa résolution 73/185 du 17 décembre 2018 intitulée « État de droit,
prévention du crime et justice pénale dans le contexte des objectifs de développement
durable »,
Se déclarant gravement préoccupée par les effets néfastes de la criminalité
transnationale organisée sur le développement, la paix, la stabilité et la sécurité et les
droits de la personne, par la vulnérabilité croissante des États face à ce fléau, ainsi
que par la place de plus en plus grande qu’occupent les organisations criminelles et
leurs ressources financières dans l’économie,
Exprimant sa préoccupation devant l’implication de groupes criminels
organisés, l’accroissement considérable du volume, de la fr équence, à l’échelle
internationale, et de la diversité des infractions pénales liées au trafic de pierres,
métaux et autres minerais et minéraux précieux dans certaines parties du monde et le
fait que ce trafic peut servir à financer la criminalité organi sée, d’autres activités
criminelles et le terrorisme,
Vivement préoccupée par les liens de plus en plus étroits qui existent parfois
entre des formes de criminalité transnationale organisée et le terrorisme, considérant
que la lutte contre la criminalité transnationale organisée et le terrorisme est une
responsabilité commune et partagée et rappelant, à cet égard, sa résolution 74/175 du
18 décembre 2019 concernant l’assistance technique fournie par l’Offi ce des Nations
Unies contre la drogue et le crime en matière de lutte antiterroriste,
Convaincue que l’état de droit et le développement sont étroitement liés et se
renforcent mutuellement, et qu’il est essentiel de promouvoir l’état de droit aux
niveaux national et international, notamment grâce à des mécanismes de prévention
du crime et de justice pénale, pour assurer une croissance économique soutenue et
partagée et le développement durable ainsi que la pleine réalisation de tous les droits
de la personne et libertés fondamentales, en particulier le droit au développement,
réaffirmant à cet égard le Programme de développement durable à l’horizon 2030 8
dans lequel a été notamment pris l’engagement de promouvoir l’avènement de
sociétés pacifiques et inclusives aux fins du développement durable, d’assurer l’accès
de tous à la justice et de mettre en place, à tous les niveaux, des institutions efficaces,
responsables et ouvertes à tous, et rappelant à cet égard sa résolution 70/299 du
29 juillet 2016 concernant le suivi et l’examen de la mise en œuvre du Programme
2030 au niveau mondial,
Se déclarant préoccupée par la crise sans précédent provoquée par la pandémie
de maladie à coronavirus (COVID-19), qui réduit à néant des gains durement acquis
en matière de développement durable et peut accroître les risques de corruption, de
terrorisme, de criminalité transnationale organisée, de fraude, de criminalité
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Résolution 76/181, annexe.
Résolution 70/1.
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