A/RES/74/205
Amélioration de l’accès aux services financiers pour le développement durable
volonté politique résolue de faire face aux problèmes de financement et de créer, à
tous les niveaux, un environnement propice au développement durable, dans un esprit
de partenariat et de solidarité planétaires,
Rappelant que le Programme de développement durable à l’horizon 2030
énonce notamment des politiques qui, si elles étaient adoptées et appliquées,
amélioreraient l’accès aux services financiers et que le Programme d’action
d’Addis-Abeba vise, entre autres, à faire en sorte que les politiques et les
réglementations favorisent de façon équilibrée la stabilité et l ’intégrité des marchés
financiers et l’accès aux services financiers, avec une protection adéquate du
consommateur, en prévoyant des mesures visant à renforcer la compréhension des
questions financières et les capacités des pays en développement et à permettre à
chacun d’avoir pleinement accès, sur un pied d’égalité, aux services financiers
formels, d’une manière qui contribue à mobiliser des ressources nationales pour des
investissements publics et privés dans l’économie et pour l’accumulation de capital,
à améliorer la disponibilité des services financiers en vue de stimuler la croissance
des entreprises, la création d’emplois et l’économie, et à intégrer davantage de
personnes et d’entreprises dans l’économie formelle en vue de stimuler la croissance
économique, de renforcer la transparence et la responsabilisation et de contribuer à
l’augmentation des recettes fiscales,
Soulignant qu’il importe que le système financier international soit ouvert à tous
les niveaux et qu’il faut faire de l’amélioration de l’accès aux services financiers un
objectif de politique générale de la réglementation financière, dans le respect des
priorités et de la législation nationales,
S’engageant de nouveau à promouvoir un accès adéquat, abordable et stable au
crédit et autres services financiers en faveur des microentreprises et des petites et
moyennes entreprises, en particulier les entreprises de l ’économie sociale et solidaire
qui exercent leur activité dans les secteurs structuré et non structuré de l ’économie,
ainsi que l’accès à la formation professionnelle pour tous, en particulier les jeunes,
les personnes handicapées, les personnes âgées, les femmes, les peuples autochtones,
les communautés locales et les entrepreneurs,
Reconnaissant que la promotion de systèmes et services financiers formels
encadrés par une réglementation bien définie et adaptée aux risques qui régisse toutes
les activités d’intermédiation financière, selon qu’il convient, et de l’état de droit et
d’institutions responsables et ouvertes à tous contribue à établir des systèmes
financiers inclusifs et à lutter efficacement et de manière globale contre la corruption
et les flux financiers illicites,
Réaffirmant les valeurs et principes de coopération entre les diverses parties
concernées qui caractérisent également l’élaboration de stratégies nationales
d’inclusion financière et consciente que les partenariats multipartites et les
ressources, les connaissances et l’ingéniosité du secteur privé, de la société civile, des
milieux scientifiques et universitaires, des organismes phil anthropiques et des
fondations, des parlements, des autorités locales, des volontaires et d ’autres parties
intéressées auront toute leur importance lorsqu’il s’agira de mobiliser et de mettre en
commun les connaissances, les savoir-faire, les technologies et les ressources
financières, de compléter les mesures gouvernementales et d ’appuyer la réalisation
des objectifs de développement durable, notamment dans les pays en développement,
Réaffirmant également que nombre de personnes en situation de vulnérabilité
sont exclues de façon disproportionnée des systèmes financiers et peuvent ne pas
y avoir accès ou hésiter à y recourir,
Réitérant l’engagement de ne laisser personne de côté, réaffirmant qu’elle
considère que la dignité de la personne humaine est fondamentale et souhaite que les
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