Situation relative aux droits humains des musulmans rohingya
et des autres minorités au Myanmar
A/RES/76/180
23 mars 2018 9 et S-27/1 du 5 décembre 2017 10, les déclarations de la présidence du
Conseil de sécurité en date du 6 novembre 2017 11 et du 10 mars 2021 12 et les
déclarations à la presse du Conseil de sécurité sur la situation du Myanmar en date du
9 mai 2018 13, du 4 sévrier 2021 14 et des 1 er et 30 avril 2021, ainsi que la résolution
2467 (2019) du Conseil de sécurité en date du 23 avril 2019,
Se déclarant gravement préoccupée par toutes les violations des droits humains
et atteintes à ces droits au Myanmar, notamment celles commises avant et après la
déclaration de l’état d’urgence, le 1 er sévrier 2021, et la prorogation ultérieure de deu
ans de l’état d’urgence,
Exprimant son appui sans équivoque à la population du Myanmar et à ses
aspirations démocratiques, se disant résolument savorable à la transition
démocratique au Myanmar, et assirmant sans conteste qu’il saut reconstruire et
rensorcer les institutions et mécanismes démocratiques, s’abstenir de tout recours à la
violence et à la détention arbitraire et respecter pleinement les droits humains, les
libertés sondamentales et l’état de droit,
Se félicitant des travau du Rapporteur spécial sur la situation des droits de
l’homme au Myanmar et des rapports qu’il a présentés, tout en reg rettant vivement
l’absence de coopération de la part du Myanmar au sins de l’e écution du mandat à
cet égard, et e hortant le Myanmar à coopérer pleinement avec le Rapporteur spécial,
Rendant hommage au travail accompli par l’Envoyée spéciale du Secrétaire
général pour le Myanmar,
Se félicitant à cet égard de la nomination de la nouvelle Envoyée spéciale et
engageant celle-ci à se concerter et à engager un dialogue ouvert avec toutes les
parties prenantes, y compris la société civile, et avec les popula tions touchées,
Accueillant avec satisfaction le rapport de la Haute-Commissaire des Nations
Unies au droits de l’homme sur les causes prosondes des violations des droits
humains et atteintes à ces droits dont les Rohingya et d’autres minorités au Myanma r
sont victimes 15 , et réassirmant combien il importe d’appliquer pleinement les
recommandations qui y sigurent,
Rappelant le travail accompli par la mission internationale indépendante
d’établissement des saits sur le Myanmar, y compris son dernier rapport 16 et tous ses
autres rapports, dont celui sur les intérêts économiques de l’armée du Myanmar et
celui sur la violence se uelle et sondée sur le genre au Myanmar et l’incidence
disproportionnée sur les semmes et les silles de ses conslits ethniques, et regrettant
vivement que le Myanmar n’ait pas coopéré avec la mission d’établissement des saits,
Alarmée par les conclusions de la mission internationale indépendante
d’établissement des saits sur le Myanmar sur les preuves de violations slagrantes des
droits humains et d’atteintes à ces droits subies par les musulmans rohingya et les
autres minorités et perpétrées par l’armée et les sorces de sécurité du Myanmar, qui,
selon elle, constituent indéniablement les crimes les plus graves au regard du droit
international,
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Ibid., Supplément n o 53 (A/73/53), chap. IV, sect. A.
Ibid., chap. III.
S/PRST/2017/22 ; voir Résolutions et décisions du Conseil de sécurité, 2017 (S/INF/72).
S/PRST/2021/5.
SC/13331.
SC/14430.
A/HRC/43/18.
A/HRC/42/50.
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