Intensification de l’action mondiale visant à éliminer
les mutilations génitales féminines
A/RES/77/195
toutes les conventions pertinentes, ainsi que les protocoles facultatifs s’y rapportant,
le cas échéant, constituent une contribution majeure à la législation relative à la
protection et à la promotion des droits fondamentaux des femmes et des filles,
Réaffirmant la Déclaration et le Programme d’action de Vienne 12, dans lesquels
il est rappelé que tous les droits humains, y compris le droit au développement, sont
universels, indivisibles, interdépendants et liés entre eux, la Déclaration 13 et le
Programme d’action de Beijing 14 , les textes issus de sa vingt-troisième session
extraordinaire, intitulée « Les femmes en l’an 2000 : égalité entre les sexes,
développement et paix pour le XXI e siècle » 15 , le Programme d’action de la
Conférence internationale sur la population et le développement 16 , le Programme
d’action du Sommet mondial pour le développement social 17, et les textes issus de
leur examen réalisé 5, 10, 15 et 20 ans après, ainsi que la Déclaration du Millénaire 18,
les engagements concernant les femmes et les filles pris lors du Sommet mondial de
2005 19 et réaffirmés dans sa résolution 65/1 du 22 septembre 2010, intitulée « Tenir
les promesses : unis pour atteindre les objectifs du Millénaire pour le
développement », et ceux qui ont été pris au Sommet des Nations Unies consacré à
l’adoption du programme de développement pour l’après-2015, intitulé
« Transformer notre monde : le Programme de développement durable à l’horizon
2030 » 20,
Consciente du rôle que jouent les instruments et les mécanismes locaux,
nationaux, régionaux, sous-régionaux et internationaux, là où ils existent, dans la
prévention et l’élimination des mutilations génitales féminines,
Rappelant les initiatives et engagements tendant à mettre fin aux mutilations
génitales féminines qui ont été pris dans l’Agenda 2063 de l’Union africaine et le
Protocole à la Charte africaine des droits de l’homme et des peuples, relatif aux droits
de la femme en Afrique, adopté à Maputo le 11 juillet 2003, qui marque nt un progrès
sensible vers l’élimination et l’abolition de cette pratiq ue,
Rappelant également la décision adoptée par l’Union africaine à Malabo le
1 er juillet 2011, pour encourager l’adoption par l’Assemblée générale, à sa soixante sixième session, d’une résolution interdisant les mutilations génitales féminines,
Sachant que les mutilations génitales féminines causent un préjudice
irréversible et irréparable et constituent à l’égard des femmes et des filles un acte de
violence qui porte atteinte à leurs droits fondamentaux et en compromet l’exercice,
et notant que ces mutilations touchent beaucoup de femmes et de filles qui sont
exposées au risque de subir cette pratique partout dans le monde, ce qui entrave la
pleine réalisation de l’égalité des genres et de l’autonomisation des femmes et des
filles,
Réaffirmant que les mutilations génitales féminines sont une pratique néfaste et
constituent une forme de violence dangereuse et potentiellement mortelle, qui
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A/CONF.157/24 (Part I), chap. III.
Rapport de la quatrième Conférence mondiale sur les femmes, Beijing, 4 -15 septembre 1995
(publication des Nations Unies, numéro de vente : F.96.IV.13), chap. I, résolution 1, annexe I.
Ibid., annexe II.
Résolution S-23/2, annexe, et résolution S-23/3, annexe.
Rapport de la Conférence internationale sur la population et le développement, Le Caire,
5-13 septembre 1994 (publication des Nations Unies, numéro de vente : F.95.XIII.18), chap. I,
résolution 1, annexe.
Rapport du Sommet mondial pour le développement social, Copenhague, 6 -12 mars 1995
(publication des Nations Unies, numéro de vente : F.96.IV.8), chap. I, résolution 1, annexe II.
Résolution 55/2.
Voir résolution 60/1.
Résolution 70/1.
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