Promotion d’un ordre international démocratique et équitable
A/RES/76/165
l’indépendance politique des États, ainsi que des principes du non-recours à la menace
ou à l’emploi de la force dans les relations internationales et de la non-intervention
dans les affaires relevant essentiellement de la compétence nationale des États,
Rappelant le Préambule de la Charte, dans lequel les peuples des Nations Unies
se déclarent résolus en particulier à proclamer à nouveau leur foi dans les dr oits
fondamentaux de l’homme, dans la dignité et la valeur de la personne humaine et dans
l’égalité de droits des hommes et des femmes, ainsi que des nations, grandes et petites,
Réaffirmant que chacun a droit à ce que règne, sur le plan social et sur le plan
international, un ordre tel que les droits et libertés énoncés dans la Déclaration
universelle des droits de l’homme7 puissent y trouver plein effet,
Réaffirmant la détermination exprimée dans le Préambule de la Charte à
préserver les générations futures du fléau de la guerre, à créer les conditions
nécessaires au maintien de la justice et du respect des obligations nées des traités et
autres sources du droit international, à favoriser le progrès social et à instaurer de
meilleures conditions de vie dans une liberté plus grande, à pratiquer la tolérance et
à vivre dans un esprit de bon voisinage et à recourir aux institutions internationales
pour favoriser le progrès économique et social de tous les peuples,
Soulignant que la responsabilité de la gestion des questions économiques et
sociales qui se posent dans le monde entier, y compris les pandémies et autres
problèmes sanitaires mondiaux, ainsi que des menaces qui planent sur la paix e t la
sécurité internationales, doit être partagée entre toutes les nations du monde et
s’exercer dans un cadre multilatéral, l’Organisation des Nations Unies devant jouer
le rôle central à cet égard, étant l’organisation la plus universelle et la plus
représentative du monde,
Constatant avec inquiétude que des États Membres continuent de donner
abusivement application extraterritoriale à leur législation interne d’une manière qui
porte atteinte à la souveraineté d’autres États, aux intérêts légitimes d’entités ou de
personnes placées sous leur juridiction et à la pleine jouissance des droits humains,
Consciente des changements majeurs qui se produisent sur la scène
internationale et de l’aspiration de tous les peuples à un ordre international reposant
sur les principes consacrés par la Charte, s’agissant notamment de développer et
d’encourager le respect des droits humains, des libertés fondamentales pour tous et
du principe de l’égalité de droits des peuples et de leur droit de disposer d’eux-mêmes,
ainsi que la paix, la démocratie, la justice, l’égalité, l’état de droit, le pluralisme, le
développement, de meilleures conditions de vie et la solidarité,
Estimant que le renforcement de la coopération internationale dans le domaine
des droits humains est indispensable à la pleine réalisation des objectifs des Nations
Unies, notamment la promotion et la protection effectives de tous les droits humains
pour tous,
Considérant que la Déclaration universelle des droits de l’homme proclame que
tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits, et que chacun
peut se prévaloir de tous les droits et de toutes les libertés qui y sont énoncés, sans
distinction aucune, notamment de race, de couleur, de sexe, de langue, de religion,
d’opinion politique ou de toute autre opinion, d’origine nationale ou sociale, de
fortune, de naissance ou de toute autre situation,
Réaffirmant que la démocratie, le développement et le respect des droits
humains et des libertés fondamentales sont interdépendants et se renforcent
mutuellement, et que la démocratie est fondée sur la volonté librement exprimée du
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Résolution 217 A (III).
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