S/RES/2338 (2017)
Notant qu’il importe de progresser dans l’examen de mesures de confiance
militaires et dans les échanges s’y rapportant, et demandant que davantage soit fait
pour mettre en œuvre toutes les autres mesures de confiance ainsi que pour parvenir
à un accord sur de nouvelles mesures propres à renforcer la confiance entre les
communautés et pour les appliquer,
Réaffirmant qu’il importe que les Chypriotes puissent continuer à traverser la
Ligne verte et préconisant l’ouverture, d’un commun accord, d’autres points de
passage,
Convaincu des avantages nombreux et importants, notamment économiques,
qu’aurait pour tous les Chypriotes un règlement global et durable de la question de
Chypre, engageant vivement les deux parties et leurs dirigeants à cultiver un
discours public positif et les encourageant à exposer clairement aux deux
communautés, suffisamment de temps avant l’organisation de tout référendum, les
avantages d’un règlement et la nécessité à cette fin de faire preuve de davantage de
souplesse et d’esprit de compromis,
Soulignant l’importance, tant politique que financière, du rôle
d’accompagnement que jouent la communauté internationale et, en particulier,
toutes les parties disposées à prendre des mesures concrètes en vue d ’encourager les
dirigeants chypriotes grecs et chypriotes turcs à tirer pleinement parti des
possibilités qui s’offrent actuellement à eux,
Notant que le Secrétaire général juge que les conditions de sécurité sur l ’île et
le long de la Ligne verte demeurent stables et priant instamment toutes les parties
de s’abstenir de toute action, notamment la violation du statu qu o militaire, qui soit
de nature à accroître les tensions, à remettre en question les progrès accomplis ou à
entamer la bonne volonté sur l’île,
Rappelant que le Secrétaire général est fermement convaincu que la situation
dans la zone tampon s’améliorerait si les deux parties acceptaient l’aide-mémoire de
1989 utilisé par l’Organisation des Nations Unies,
Déplorant que les parties bloquent l’accès aux champs de mines qui subsistent
dans la zone tampon, estimant que le déminage de Chypre doit se poursuivre, notant
le danger que les mines continuent de représenter pour Chypre, notant également les
propositions faites en matière de déminage, les discussions tenues à ce sujet et les
initiatives constructives qui ont été prises, et demandant instamment qu’un accord
soit rapidement trouvé pour permettre la reprise des opérations et le déminage des
champs de mines restants,
Saluant les travaux du Comité des personnes disparues à Chypre, soulignant
qu’il importe que celui-ci intensifie ses activités et qu’il faut donc lui procurer
toutes les informations dont il a besoin comme indiqué dans le communiqué de
presse du Comité des personnes disparues du 28 juillet 2016 concernant l'examen
des documents d'archives, sachant que près de la moitié des personnes disparues
n’ont toujours pas été retrouvées et qu’environ 63 % doivent encore être identifiées,
préconisant qu’un accès à toutes les zones lui soit rapidement donné pour lui
permettre d’accomplir ses tâches et convaincu que ce processus favorisera la
réconciliation des communautés,
Convenant que la participation active des groupes de la société civile, y
compris les associations de femmes, est essentielle au processus politique et peut
contribuer à assurer la viabilité de tout règlement futur, rappelant que les femmes
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