S/RES/2474 (2019) Sachant également que 2019 marque aussi le vingtième anniversaire du moment où il a examiné pour la première fois la question de la protection des civils en période de conflit armé en tant que question thématique, et constatant qu’il demeure nécessaire que lui-même et les États Membres renforcent encore la protection des civils en période de conflit armé, Demandant instamment aux États qui ne l’ont pas encore fait d’envisager de devenir parties dès que possible aux Protocoles additionnels I et II de 1977 se rapportant aux Conventions de Genève, Réaffirmant que les parties à un conflit armé ont la responsabilité principale de prendre toutes les mesures possibles pour assurer la protection des civils et qu ’il incombe au premier chef aux États de respecter et de faire respecter les droits fondamentaux de toutes les personnes présentes sur leur territoire et relevant de leur juridiction, conformément aux dispositions pertinentes du droit international, Soulignant que certaines mesures contribuent largement à prévenir les disparitions de personnes en période de conflit armé, notamment, entre autres, l’adoption d’une législation nationale, l’enregistrement des détenus, la formation appropriée des forces armées, la production et la distribution de moyens d’identification adéquats, y compris aux membres des forces armées, la création de bureaux nationaux d’information lors de l’éclatement d’un conflit armé, de services d’enregistrement des tombes et de registres des décès, et la mise en place de procédures visant à établir les responsabilités selon qu’il convient dans les affaires de disparition de personnes, Conscient que les grands progrès scientifiques et technologiques accomplis notamment dans les domaines de la criminalistique, de l’analyse de l’ADN, des cartes et de l’imagerie satellite et de l’utilisation du géoradar, ont largement contribué à l’accroissement de l’efficacité de la recherche et de l’identification des personnes disparues, Soulignant l’importance des principes d’humanité, de neutralité, d’impartialité et d’indépendance applicables à l’action humanitaire, réaffirmant que celles et ceux qui participent à cette action dans des situations de conflit armé doivent les défendre et les respecter pleinement, et rappelant à cet égard la déclaration de sa présidence en date du 9 mars 2000 (S/PRST/2000/7), Réaffirmant son appui résolu aux efforts déployés par les organisations internationales, en particulier le Comité international de la Croix-Rouge, pour régler la question des personnes disparues, conformément aux Conventions de Genève de 1949 et aux Protocoles additionnels de 1977 s’y rapportant, et saluant le travail accompli par les organisations et mécanismes nationaux, régionaux et internationaux dans ce domaine, Se déclarant préoccupé par l’augmentation impressionnante du nombre de personnes portées disparues du fait de conflits armés, qui a des conséquences dans l’immédiat et à long terme pour les personnes portées disparues elles -mêmes et pour leurs familles, en particulier les femmes et les enfants, ainsi que pour les communautés, et réaffirmant à cet égard qu’il importe de permettre aux familles de savoir ce qu’il est advenu de leurs proches disparus et où ils se trouvent, conformément au droit international humanitaire applicable, ce qui est d ’une grande importance humanitaire, Considérant qu’il est capital que les États abordent la question de manière globale, de la prévention des disparitions à la restitution des restes humains aux familles, en passant par la localisation et l’identification des personnes disparues, sans distinction préjudiciable, qu’une action avisée et rapide est essentielle pour traiter les 2/5 19-09430

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