Renforcement de la coopération pour la gestion intégrée
des zones côtières aux fins du développement durable
A/RES/76/212
Réaffirmant les dispositions de la Convention des Nations Unies sur le droit de
la mer 9, qui offrent un cadre juridique pour les activités maritimes, soulignant le
caractère fondamental de cet instrument et ayant à l’esprit que les problèmes des
espaces marins sont étroitement liés les uns aux autres et doivent être considérés
comme un tout, selon une approche intégrée, interdisciplinaire et intersectorielle,
Rappelant l’approche écosystémique préconisée dans la Convention sur la
diversité biologique 10, présentée comme une stratégie de gestion intégrée des terres,
des eaux et des ressources biologiques qui favorise la conservation et l’utilisation
durable d’une manière équitable, se réjouissant à cet égard que le Gouvernement
chinois accueille à Kunming la quinzième réunion de la Conférence des Parties à la
Convention et les réunions de la Conférence des Parties agissant comme réunions des
Parties aux Protocoles relatifs à la Convention, et se félicitant que le Gouvernement
du Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d’Irlande du Nord ait accueilli à Glasgow,
en partenariat avec l’Italie, la vingt-sixième session de la Conférence des Parties à la
Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques,
Rappelant également le document final de la Conférence des Nations Unies sur
le développement durable, intitulé « L’avenir que nous voulons », notamment les
engagements qui y sont pris en ce qui concerne les milieux littoraux et marins,
Réaffirmant les dispositions de sa résolution 70/1 du 25 septembre 2015,
intitulée « Transformer notre monde : le Programme de développement durable à
l’horizon 2030 », dans laquelle a été adoptée une série complète d’objectifs et de
cibles ambitieux, universels, axés sur l’être humain et porteurs de changement, et
réaffirmant qu’elle s’engage à œuvrer sans relâche pour que ce programme soit
appliqué dans son intégralité d’ici à 2030, qu’elle considère que l’élimination de la
pauvreté sous toutes ses formes et dans toutes ses dimensions, notamment de
l’extrême pauvreté, constitue le plus grand défi auquel l’humanité doit faire face et
une condition indispensable au développement durable, et qu’elle est attachée à
réaliser le développement durable dans ses trois dimensions – économique, sociale et
environnementale – d’une manière équilibrée et intégrée en tirant parti de ce qui a été
fait dans le cadre des objectifs du Millénaire pour le développement, dont elle
s’efforcera d’achever la réalisation,
Réaffirmant également les dispositions de sa résolution 69/313 du 27 juillet
2015 sur le Programme d’action d’Addis-Abeba issu de la troisième Conférence
internationale sur le financement du développement, qui appuie et complète le
Programme de développement durable à l’horizon 2030 dont il fait partie intégrante,
qui contribue à replacer dans leur contexte les cibles concernant les moyens de mise
en œuvre grâce à l’adoption de politiques et mesures concrètes, et qui réaffirme la
volonté politique résolue de faire face aux problèmes de financement et de créer, à
tous les niveaux, un environnement propice au développement durable, dans un esprit
de partenariat et de solidarité planétaires,
Réaffirmant en outre la teneur de l’Accord de Paris 11, qui est entré en vigueur
rapidement, encourageant toutes les Parties à l’Accord à l’appliquer dans son
intégralité et engageant les Parties à la Convention-cadre des Nations Unies sur les
changements climatiques 12 qui ne l’ont pas encore fait à déposer dès que possible
leurs instruments de ratification, d’acceptation, d’approbation ou d’adhésion, selon
qu’il conviendra,
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Nations Unies, Recueil des Traités, vol. 1833, n o 31363.
Ibid., vol. 1760, no 30619.
Adopté en vertu de la CCNUCC et paru sous la cote FCCC/CP/2015/10/Add.1, décision 1/CP.21.
Nations Unies, Recueil des Traités, vol. 1771, no 30822.
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