S/RES/2391 (2017
Notant avec satisfaction que les États du G5 Sahel ont affirmé à plusieurs
reprises leur détermination de rendre la Force conjointe pleinement opérationnelle,
pendant le Sommet de Bamako du 2 juillet 2017, à la Réunion de haut niveau tenue à
New York le 18 septembre 2017, lors de la mission qu’il a conduite dans la région du
Sahel du 19 au 22 octobre 2017 et à l’occasion de laquelle il s’est rendu au Mali, en
Mauritanie et au Burkina Faso, ainsi qu’à sa réunion d’information ministérielle du
30 octobre 2017,
Rappelant que les États du G5 Sahel ont la responsabilité de doter la Force
conjointe de ressources suffisantes, encourageant les partenaires bilatéraux et
multilatéraux à prêter un appui supplémentaire, notamment en fournissant à la Force
conjointe l’assistance logistique, opérationnelle et financière voulue, s’il y a lieu,
soulignant que l’apport d’un financement et d’un appui solides à la Force conjointe
contribuera de manière essentielle à une stabilisation durable de la région du Sahel et
notant le rôle complémentaire que l’appui bilatéral et multilatéral peut jouer pour
qu’il soit répondu à tous les besoins de la Force conjointe le plus efficacement
possible,
Constatant avec satisfaction les engagements pris à ce jour par plusieurs
donateurs, notamment l’Allemagne, la Belgique, le Danemark, l’Espagne, l’Estonie,
les États-Unis d’Amérique, la France, la Grèce, la Hongrie, l’Italie, le Luxembourg,
la République tchèque, la Slovaquie, la Slovénie, la Turquie et l’Union européenne,
pour ce qui est de fournir un appui à la Force conjointe,
Constatant également avec satisfaction les efforts réalisés par les forces
françaises pour appuyer les opérations de la Force conjointe,
Notant avec satisfaction la contribution des partenaires bilatéraux et
multilatéraux au renforcement des capacités en matière de sécurité dans la région du
Sahel, en particulier le rôle joué par les missions de l’Union européenne (Mission de
formation de l’Union européenne au Mali – EUTM Mali, Mission politique de
sécurité et de défense commune de l’Union européenne au Mali – EUCAP Sahel Mali,
et Mission politique de sécurité et de défense commune de l’Union européenne au
Niger – EUCAP Sahel Niger) en dispensant des formations et des conseils
stratégiques aux forces de sécurité nationales dans la région du Sahel,
Prenant note du rapport du Secrétaire général du 16 octobre 2017 sur la Force
conjointe (S/2017/869), notamment la série d’options qui y sont présentées au titre de
l’appui de l’Organisation des Nations Unies à la Force conjointe, et notant que les
États du G5 Sahel ont accueilli très favorablement ce rapport,
Rappelant la mission qu’il a conduite dans la région du Sahel du 19 au
22 octobre 2017, en se rendant au Mali, en Mauritanie et au Burkina Faso, les
principaux objectifs étant d’évaluer la situation dans les États du G5 Sahel et
d’examiner les observations et recommandations formulées dans le rapport
susmentionné du Secrétaire général,
Notant que la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la
stabilisation au Mali (MINUSMA) et la Force conjointe peuvent être des instruments
se renforçant l’un l’autre pour rétablir la paix et la stabilité au Mali et dans la région
du Sahel, et soulignant que cela pourrait être un exemple d’interaction positive entre
une opération de maintien de la paix des Nations Unies et une opération africaine,
Se déclarant de nouveau gravement préoccupé par le fait que la MINUSMA ne
dispose toujours pas de certaines capacités essentielles et engageant les États
Membres à lui donner les moyens dont elle a besoin, notamment en faisant en sorte
que les contingents et effectifs de police disposent des capacités voulues, des
formations préalables au déploiement et, le cas échéant, des formations in situ ainsi
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