Promotion de la coopération internationale dans les domaines de la lutte contre les flux financiers illicites et du renforcement des bonnes pratiques en matière de recouvrement des avoirs pour favoriser le développement durable A/RES/76/196 qui contribue à replacer dans leur contexte les cibles concernant les moyens de mise en œuvre grâce à l’adoption de politiques et mesures concrètes, et qui réaffirme la volonté politique résolue de faire face aux problèmes de financement et de créer, à tous les niveaux, un environnement propice au développement durable, dans un esprit de partenariat et de solidarité planétaires, Réaffirmant en outre la Convention des Nations Unies contre la corruption 1, qui est l’instrument le plus complet et le plus universel en matière de lutte contre la corruption, et considérant qu’il faut continuer à promouvoir sa ratification, l’adhésion à celle-ci et son application intégrale et effective, y compris en appuyant sans réserve le Mécanisme d’examen de son application, Réaffirmant la Convention des Nations Unies contre la criminalité transnationale organisée2, Rappelant ses résolutions 65/169 du 20 décembre 2010, 71/213 du 21 décembre 2016, 72/207 du 20 décembre 2017, 73/222 du 20 décembre 2018, 74/206 du 19 décembre 2019 et 75/206 du 21 décembre 2020, Rappelant également ses résolutions 71/208 du 19 décembre 2016, 72/196 du 19 décembre 2017, 73/186 du 17 décembre 2018, 74/177 du 18 décembre 2019, 74/276 du 1er juin 2020 et 75/194 du 16 décembre 2020, Prenant note du rapport de 2021 du Groupe de réflexion interinstitutions sur le financement du développement 3, Considérant que des progrès en matière de réduction des flux financiers illicites pourraient aider à atteindre de nombreux autres objectifs et cibles du Programme 2030, Rappelant le rapport du Groupe de haut niveau sur les flux financiers illicites en provenance d’Afrique, qui contribue grandement à mieux faire connaître les flux financiers illicites, et invitant de nouveau les autres régions à se livrer à un exercice similaire, Rappelant également les recommandations concertées formulées par le Groupe intergouvernemental d’experts du financement du développement de la CNUCED 4 et la publication de 2020 de la CNUCED sur les flux financiers illicites et le développement durable en Afrique 5 , et prenant note du Cadre conceptuel pour la mesure statistique des flux financiers illicites, élaboré par la CNUCED et l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime, Se déclarant de nouveau profondément préoccupée par les effets des flux financiers illicites, notamment ceux issus de la fraude fiscale, de la corruption et de la criminalité transnationale organisée, sur la stabilité et le développement des sociétés dans les domaines politique, social et économique et, en particulier, par leurs incidences sur les pays en développement et les progrès de ces derniers relatifs a u financement du Programme 2030, Notant avec une vive préoccupation que la pandémie de maladie à coronavirus (COVID-19) a de graves répercussions sur la santé, la sécurité et le bien-être, qu’elle entraîne de grands bouleversements pour les sociétés et les économies, qu’elle a des conséquences désastreuses pour la vie et les moyens d’existence des populations et __________________ 1 2 3 4 5 2/9 Nations Unies, Recueil des Traités, vol. 2349, n o 42146. Ibid., vol. 2225, no 39574. Financing for Sustainable Development Report 2021 (publication des Nations Unies, 2021). Voir TD/B/EFD/1/3. Rapport 2020 sur le développement économique en Afrique : les flux financiers illicites et développement durable en Afrique (publication des Nations Unies, 2020). 21-19300

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