A/RES/76/140
Amélioration du sort des femmes et des filles en milieu rural
femmes 7 , le document final de sa vingt-troisième session extraordinaire intitulée
« Les femmes en l’an 2000 : égalité entre les sexes, développement et paix pour le
XXIe siècle » 8 et le document final de sa réunion plénière de haut niveau dite
Conférence mondiale sur les peuples autochtones 9, et rappelant les autres instruments
pertinents, tels que la Déclaration des Nations Unies sur le droit au développement 10,
Réaffirmant en outre l’intégralité des conclusions énoncées dans le document
final du Sommet des Nations Unies consacré à l’adoption du programme de
développement pour l’après-2015, intitulé « Transformer notre monde : le
Programme de développement durable à l’horizon 2030 » 11 , et du Programme
d’action d’Addis-Abeba issu de la troisième Conférence internationale sur le
financement du développement 12,
Rappelant qu’est soulignée, dans le Programme de développement durable à
l’horizon 2030, la nécessité d’instaurer l’égalité des genres et d’autonomiser toutes
les femmes et toutes les filles, afin que personne ne soit laissé de côté, et qu’il est
crucial que le principe de l’égalité des genres soit systématiquement intégré dans la
mise en œuvre du Programme 2030,
Considérant que la pleine réalisation du potentiel humain et du développement
durable ne sera pas possible tant que la moitié de l’humanité continuera de se voir
refuser la plénitude de ses droits humains et de ses chances,
Prenant acte du Groupe de haut niveau sur l’autonomisation économique des
femmes créé par le Secrétaire général,
Rappelant les conclusions concertées de la Commission de la condition de la
femme à sa soixante-deuxième session 13 et son thème prioritaire « Problèmes �� régler
et possibilités à exploiter pour parvenir à l’égalité des sexes et à l’autonomisation des
femmes et des filles en milieu rural »,
Consciente que les progrès en matière d’égalité des genres et d’autonomisation
des femmes et des filles, en particulier en milieu rural, ont pris du retard en raison du
déséquilibre historique et structurel des rapports de force qui subsiste entre les
femmes et les hommes, de la pauvreté, des inégalités et des désavantages, notamment
en matière d’accès aux ressources et aux débouchés, qui limitent les capa cités des
femmes et des filles, des disparités croissantes sur le plan de l’égalité des chances
ainsi que de lois, politiques, normes sociales et comportements discriminatoires, de
pratiques coutumières et contemporaines néfastes et de stéréotypes fondés s ur le
genre,
Se déclarant gravement préoccupée par le fait que la discrimination et la
violence à l’égard des femmes et des filles, notamment celles qui vivent en milieu
rural, persistent partout dans le monde et par le fait que toutes les formes de viole nce
et de discrimination que les femmes et les filles subissent, notamment sous des formes
multiples et croisées, les empêchent de réaliser pleinement leur potentiel en tant que
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Rapport de la quatrième Conférence mondiale sur les femmes, Beijing, 4-15 septembre 1995
(publication des Nations Unies, numéro de vente : F.96.IV.13), chap. I, résolution 1, annexes I
et II.
Résolutions S-23/2, annexe, et S-23/3, annexe.
Résolution 69/2.
Résolution 41/128, annexe.
Résolution 70/1.
Résolution 69/313, annexe.
Documents officiels du Conseil économique et social, 2018, Supplément n o 7 (E/2018/27), chap. I,
sect. A.
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