S/RES/2384 (2017) Rappelant également les dispositions de sa résolution 1551 (2004) concernant l’application à titre provisoire des accords sur le statut des forces figurant à l’appendice B de l’annexe 1-A de l’Accord de paix, Se félicitant du maintien de la présence de la force multinationale de stabilisation (EUFOR ALTHEA), qui centre avec succès son action sur le renforcement des capacités et la formation, tout en gardant les moyens nécessaires pour contribuer à la capacité de dissuasion des autorités de la Bosnie -Herzégovine si la situation l’exige, Demandant une nouvelle fois aux autorités compétentes de la BosnieHerzégovine de prendre les mesures nécessaires pour mener à bien le programme « 5 plus 2 », qui demeure nécessaire pour la fermeture du Bureau du Haut-Représentant, comme l’a confirmé le Comité directeur du Conseil de mise en œuvre de la paix dans ses communiqués, Réaffirmant les dispositions relatives au Haut-Représentant énoncées dans ses résolutions antérieures, et réaffirmant également l’article V de l’annexe 10 de l’Accord de paix en ce qui concerne le pouvoir du Haut -Représentant, sur le théâtre des opérations, d’interpréter en dernier ressort la mise en œuvre du volet civil (de l’Accord de paix), Prenant note de l’engagement de la direction de la Bosnie-Herzégovine en faveur d’une perspective européenne, sur la base de l’Accord de paix, notamment grâce à la présentation de la demande d’adhésion de la Bosnie -Herzégovine à l’Union européenne en février 2016 et grâce au travail accompli pour répondre a u questionnaire de l’Opinion de la Commission européenne par le biais du mécanisme de coordination sur les questions de l’UE, Réitérant ses appels à tous les dirigeants politiques de la Bosnie -Herzégovine pour promouvoir la réconciliation et la compréhension mutuelle et à s’abstenir de polariser les politiques, les mesures et les discours, Notant que le rythme de la mise en œuvre du programme de réforme s’est ralenti au cours des derniers mois et soulignant qu’il est urgent d’accélérer la mise en œuvre des réformes globales, de manière inclusive, au bénéfice de tous les citoyens, Soulignant qu’il faut que la Bosnie-Herzégovine redouble d’efforts en ce qui concerne le fonctionnement et l’indépendance de la magistrature, la lutte contre la corruption et la criminalité organisée ainsi que la lutte contre le terrorisme et la prévention de la radicalisation, Soulignant qu’il est urgent de répondre aux recommandations laissées sans suite du Bureau des institutions démocratiques et des droits de l’homme (BIDDH) de l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) visant à améliorer le cadre électoral ainsi qu’aux arrêts de la Cour constitutionnelle de BosnieHerzégovine et de la Cour européenne des droits de l’homme et soulignant que les réformes électorales devraient être abordées dans un esprit de consensus et de dialogue et faire avancer le pays vers des normes démocratiques modernes, Encourageant les parties à mettre en œuvre le Plan d’action national sur les femmes, la paix et la sécurité de la Bosnie-Herzégovine de manière inclusive et attendant avec intérêt sa poursuite, Prenant note également de l’examen stratégique que l’Union européenne a prévu de mener à l’automne 2017, Constatant que la situation est restée calme et stable sur le plan de la sécurité et notant que les autorités de la Bosnie-Herzégovine se sont jusqu’ici montrées capables de faire face aux menaces qui pèsent sur la sûreté et la sécurité, 2/4 17-19735

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