Action de l’Organisation des Nations Unies concernant l’exploitation et les atteintes sexuelles A/RES/76/303 énoncés dans la Charte, et soulignant que les agissements de quelques-uns ne sauraient ternir les réalisations de tous, Notant avec inquiétude que la pandémie de maladie à coronavirus (COVID-19) exacerbe les risques d’exploitation et d’atteintes sexuelles et amoindrit la capacité à prendre en charge les allégations et à enquêter sur celles-ci, ainsi qu’à fournir une assistance aux victimes, soulignant que personne ne devrait faire l’objet d’exploitation ou d’atteintes sexuelles, notamment dans le cadre de la fourniture de toute forme d’aide, d’assistance, de protection ou de services par des entités des Nations Unies ou leurs partenaires d’exécution, et notant qu’il importe q ue les canaux de signalement confidentiel et les services d’appui pertinents soient rapides et accessibles, Se félicitant de la détermination des Nations Unies à éradiquer l’exploitation et les atteintes sexuelles malgré les difficultés causées par la pan démie de COVID-19, 1. Réaffirme son attachement à la politique de tolérance zéro à l’égard de l’exploitation et des atteintes sexuelles dans l’ensemble du système des Nations Unies, y compris les organismes, fonds et programmes, et prend acte du rapport d u Secrétaire général 1 ; 2. Note avec préoccupation que la pandémie de COVID-19 a exposé les personnes en situation de vulnérabilité à des risques accrus d’exploitation et d’atteintes sexuelles et limité la capacité de l’Organisation des Nations Unies de fournir une assistance aux victimes et aux États Membres concernés et d’enquêter sur les allégations, prie instamment le Secrétaire général de continuer à donner la priorité aux actions préventives dans l’ensemble du système des Nations Unies, en particuli er durant la riposte à la pandémie de COVID-19, et demande au Secrétaire général de continuer à jouer un rôle actif dans ce domaine et, en collaboration avec les États Membres, de redoubler d’efforts pour harmoniser la prévention de l’exploitation et des atteintes sexuelles dans l’ensemble du système des Nations Unies, notamment en renforçant l’harmonisation des politiques et des pratiques de l’Organisation ; 3. Réaffirme que toutes les catégories de personnel de l’Organisation des Nations Unies doivent satisfaire à la même norme de conduite, afin de protéger les populations tout en préservant la crédibilité, l’impartialité, l’intégrité et la réputation de l’Organisation, et demeure résolue à continuer d’examiner les moyens de faire respecter le principe de responsabilité au niveau des structures de direction et de commandement comme au niveau individuel ; 4. Souligne qu’il importe que les États Membres tiennent les auteurs d’actes d’exploitation et d’atteinte sexuelles responsables de leurs actes, sans dél ai et de façon appropriée, et que la prévention et la responsabilisation sont essentielles pour que l’Organisation des Nations Unies et ses États Membres puissent prouver leur attachement collectif à la politique de tolérance zéro, pour que la confiance de la communauté internationale soit préservée et pour que justice soit rendue aux victimes, et, à cet égard, souligne également que le respect du principe de responsabilité dépend de la coopération des États Membres et que la coopération internationale doit être renforcée à cette fin ; 5. Réaffirme son soutien aux efforts de l’Organisation des Nations Unies visant à mettre en œuvre la politique de tolérance zéro, en particulier à renforcer les mécanismes de prévention, de signalement, de répression et de réparation de l’Organisation afin de promouvoir un plus grand respect du principe de responsabilité, __________________ 1 2/4 A/76/702. 22-21526

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