S/RES/2601 (2021) représentent l’investissement le plus important que les États puissent faire pour assurer l’épanouissement immédiat et à long terme des enfants, et réaffirmant que l’accès à un enseignement scolaire et non scolaire inclusif, équitable et de qualité est important en ce qu’il permet aux enfants d’acquérir les compétences dont ils ont besoin et de renforcer leurs aptitudes, Constatant avec préoccupation que les enfants représentent une forte proportion des personnes qui subissent les effets des conflits armés, y compris comme réfugiés et déplacés, et que la privation d’accès à l’éducation et de perspectives économiques futures est fortement préjudiciable à l’instauration durable de la paix et à la réconciliation, Se déclarant gravement préoccupé par la nette augmentation des attaques dirigées contre des écoles et des établissements d’enseignement ces dernières années et par le nombre alarmant d’enfants privés de leur droit à l’éducation, ainsi que par les attaques contre des écoles et leurs infrastructures, par la multiplication des enlèvements d’enfants et par le fait que des écoles sont prises pour cible à des fins d’enlèvement, comme indiqué dans les rapports de l’Organisation des Nations Unies, par la gravité et la fréquence des menaces d’attaques et des attaques contre des écoles et des civils liés aux écoles, notamment les enfants et les enseignants, par l’utilisation d’écoles à des fins militaires, ainsi que par les effets négatifs immédiats des attaques sur la sécurité des élèves et sur leur faculté d’exercer leur droit à l’éducation, avec des conséquences négatives à long terme pour eux-mêmes comme individus ainsi que pour leurs familles et leurs communautés, Mesurant l’impact négatif disproportionné de la pandémie de maladie à coronavirus (COVID-19), notamment ses répercussions socioéconomiques et ses effets néfastes sur les enfants dans les situations de conflit armé et les enfants anciennement associés à des groupes armés et à des forces armées qui bénéficient d’une aide à la réintégration, et notant le risque accru pour les enfants touchés par un conflit armé de ne pas reprendre leurs études après la fermeture des écoles, en particulier les filles, ce qui les expose davantage au travail des enfants, au recrutement d’enfants et au mariage forcé, Se déclarant profondément préoccupé par le fait que les filles et les femmes peuvent être les victimes désignées d’attaques visant à les priver d’accès à l’éducation et à les empêcher de poursuivre leurs études, et s’inquiétant des conséquences particulières de telles attaques, notamment, mais pas exclusivement, les viols et autres formes de violence sexuelle, dont l’esclavage sexuel, les menaces d’attaques, à l’école et sur le chemin de l’école, les enlèvements, les mariages forcés, la traite des êtres humains, et toute stigmatisation et conséquence grave qui en résultent pour leur santé, qui peuvent constituer autant d’obstacles supplémentaires à la poursuite de leur éducation, Se déclarant profondément préoccupé également par le fait que de nombreux enfants touchés par des conflits armés, en particulier les filles, n’ont pas accès à l’éducation parce que les écoles sont la cible d’attaques ou de menaces d’attaques ou que les bâtiments scolaires sont endommagés ou détruits, en raison de la présence de mines et de restes explosifs de guerre, de l’insécurité, de l’omniprésence des violences, y compris les violences sexuelles et fondées sur le genre commises sur la personne d’enfants, dans les écoles et à leurs abords, ou encore de la perte ou de l’absence de documents d’état civil, Soulignant que toutes les parties à un conflit armé sont tenues de respecter strictement les obligations que leur impose le droit international aux f ins de la protection des enfants dans les conflits armés, notamment celles résultant des Conventions de Genève du 12 août 1949 et des Protocoles additionnels de 1977 ainsi 2/7 21-15747

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