S/RES/2388 (2017)
sexuelle, le travail forcé, l’esclavage ou pratiques analogues, l’asservissement et le
prélèvement d’organes, et conscient également que la traite d’êtres humains dans les
situations de conflit armé ou d’après conflit peut également être associée à la
violence sexuelle en situation de conflit et que les femmes et les enfants dans les
situations de conflit armé et les personnes déplacées de force par les conflits armés,
y compris les réfugiés, peuvent être particulièrement exposés à la traite et aux autres
formes d’exploitation susvisées,
Rappelant la Déclaration politique sur l’application du Plan d’action mondial
des Nations Unies pour la lutte contre la traite des personne s, adoptée par
l’Assemblée générale le 27 septembre 2017, et saluant la détermination, que les
États Membres ont exprimée dans la Déclaration, de prendre de concert des mesures
énergiques pour mettre fin à la traite d’êtres humains, où qu’elle se produise,
Se déclarant à nouveau profondément préoccupé par le fait que, malgré sa
condamnation des actes de traite de personnes commis dans les zones touchées par
un conflit armé, de tels actes continuent de se produire,
Réaffirmant sa solidarité avec les victimes de la traite des êtres humains dans
les situations de conflit armé et d’après conflit et notant qu’il importe de leur
fournir les soins, l’aide et les services voulus pour assurer leur rétablissement sur
les plans physique, psychologique et social, leur réadaptation et leur réinsertion,
dans le plein respect de leurs droits de l’homme et en prenant intégralement en
compte les traumatismes extrêmes qu’elles ont endurés et les risques qu’elles soient
à nouveau victimisées et stigmatisées,
Réaffirmant que la traite d’êtres humains en situation de conflit armé,
notamment celle des femmes et des filles, ne peut et ne doit en aucun cas être
associée à une religion, nationalité ou civilisation,
Rappelant ses résolutions 2359 (2017) et 2374 (2017), dans lesquelles il s’est
déclaré préoccupé par les graves défis que représentent les différentes formes de
criminalité transnationale organisée, notamment la traite d’êtres humains et le trafic
de migrants dans la région du Sahel, et rappelant également ses résolutions
2240 (2015) et 2380 (2017), dans lesquelles il a constaté avec préoccupation que la
situation en Libye était exacerbée par le trafic de migrants et la traite des êtres
humains ayant le territoire libyen comme destination, zone de transit ou point de
départ, qui pourraient profiter à d’autres réseaux de criminalité organisée ou à des
réseaux terroristes dans le pays,
Réaffirmant qu’il importe au plus haut point que tous les États Membres
appliquent intégralement ses résolutions, notamment ses résolutions 2195 (2014),
2253 (2015), 2199 (2015) et 2368 (2017), dans lesquelles il a constaté avec
inquiétude que, dans certaines régions, des terroristes tiraient profit de la c riminalité
transnationale organisée, notamment la traite d’êtres humains, ainsi que sa
résolution 2242 (2015), dans laquelle il a constaté avec préoccupation que les actes
de violence sexuelle et sexiste s’inscrivaient notoirement parmi les objectifs
stratégiques et dans l’idéologie de certains groupes terroristes, qui les utilisaient
comme tactique de terrorisme et comme instrument destiné à accroître leurs
ressources financières et leur pouvoir par le recrutement de combattants et la
destruction des communautés, et soulignant à nouveau le lien qui existe entre la
traite des êtres humains, la violence sexuelle et le terrorisme et autres activités
criminelles organisées, qui peuvent prolonger et exacerbe r les conflits et l’instabilité
ou en aggraver les conséquences pour les populations civiles,
Conscient qu’il faut continuer de promouvoir l’établissement d’un partenariat
mondial contre la traite des êtres humains associant toutes les parties concernées,
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