S/RES/2348 (2017) République démocratique du Congo, et demandant l’application immédiate des mesures de renforcement de la confiance, conformément aux dispositions de l’accord, notamment en mettant un terme aux restrictions de l’espace politique dans le pays, en particulier aux arrestations et aux détentions arbitraires de membres de l’opposition politique et de représentants de la société civile ainsi qu’aux restrictions imposées aux libertés fondamentales telles que la liberté d’opinion et d’expression, y compris la liberté de la presse, Soulignant l’importance pour le Gouvernement de la République démocratique du Congo et ses partenaires nationaux de prendre sans plus attendre tout es les mesures nécessaires afin d’accélérer les préparatifs des élections, et de créer les conditions nécessaires pour que les activités politiques soient libres et inclusives, y compris de garantir la sécurité de tous les acteurs politiques, et se réaffirmant déterminé à agir en conséquence envers tous les acteurs congolais dont les actions et les déclarations entravent la mise en œuvre de l’accord et l’organisation des élections, Demeurant vivement préoccupé par les informations faisant état de la recrudescence des violations graves des droits de l’homme et du droit international humanitaire commises par des membres des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC), de l’Agence nationale de renseignements, de la Garde républicaine et de la Police nationale congolaise, y compris contre des membres de l’opposition et des représentants de la société civile dans le cadre du processus électoral, et enjoignant à toutes les parties de s’abstenir de recourir à la violence et à la provocation, soulignant qu’il importe de libérer toutes les personnes détenues arbitrairement, y compris les défenseurs des droits de l’homme et les personnes de diverses affiliations politiques, et soulignant que le Gouvernement de la République démocratique du Congo doit respecter les droits de l’homme et se conformer au principe de proportionnalité dans l’usage de la force, Se déclarant de nouveau préoccupé que les enquêtes visant les responsables présumés de violations des droits de l’homme et d’atteintes à ces droits commises pendant le processus électoral de 2011, en janvier 2015 et en septembre et décembre 2016, n’ont pas progressé, et demandant que l’on redouble d’efforts pour que les responsables aient à rendre des comptes et que l’impunité soit combattue, Rappelant qu’il importe de lutter contre l’impunité au sein de l’ensemble des effectifs des FARDC et de la Police nationale congolaise, félicitant les autorités du pays pour les poursuites engagées et les condamnatio ns prononcées à l’encontre de membres de ces deux corps pour crimes contre l’humanité, et soulignant que le Gouvernement doit continuer de faire en sorte que ses forces de sécurité gagnent en professionnalisme, Notant que la République démocratique du Congo continue de souffrir de cycles récurrents et nouveaux de conflits et de violence persistante perpétrée par des groupes armés, se déclarant particulièrement préoccupé par les informations faisant état de la montée de la violence intercommunautaire et de la violence des milices dans certaines régions du pays, en particulier dans les provinces du Kasaï et du Tanganyika, y compris d’attaques visant des institutions religieuses et de meurtres de policiers, se déclarant également préoccupé par les signalements de l’existence de charniers, et demandant à toutes les parties de prendre toutes les mesures nécessaires pour protéger et respecter les locaux, les biens et les membres du 2/19 17-05210

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